WILCO

Structurer son scale-up commercial et RH : un impératif de survie pour les GreenTech

Plus d’une startup industrielle sur deux échoue dans les cinq premières années de son passage à l’échelle.

Face à ce constat, WILCO Industry souhaite partager les bonnes pratiques à activer pour bâtir une industrie Made In France, innovante, durable et performante dans une compétition mondiale de plus en plus agressive.

 

Contrairement aux startups digitales, les startups hardware doivent composer avec une triple complexité 

  • Des cycles de vente longs qui retardent la génération de revenus, augmentent le besoin en financement et épuisent la trésorerie avant d’atteindre la rentabilité.

  • La dépendance aux grands groupes, qui ralentit souvent la croissance des startups industrielles en raison de cycles de décision longs, des exigences contraignantes et du risque de perte soudaine d’un client clé.

  • Une gestion RH plus complexe causée par la pénurie de talents techniques requises en production dont les compétences doivent évoluer et s’adapter de plus en plus vite aux défis liés à l’industrialisation rapide.

 

Pour aller plus loin, une étude Bpifrance Le Hub (2023) identifie deux écueils récurrents commis par les entrepreneurs de l’industrie concernés par le passage à l’échelle: 

 

  • Le manque d’anticipation sur le passage de POCs à des contrats fermes, rendant le business model instable et peu robuste.

  • Une structuration RH tardive ou mal calibrée, créant des goulets d’étranglement qui ralentissent l’industrialisation.

 

Chez WILCO Industry, nous accompagnons chaque année plusieurs dizaines de startups dans cette phase critique parmi les 100 startups que nous accélérons chaque année. L’expertise que nous avons bâtie sur une dizaine d’année d’accélération, fait émerger deux constats avec des recommandations:

Un go-to-market mal anticipé entraîne un ralentissement de la croissance. Car nous le savons, l’un des plus grands défis des startups industrielles est de convertir des pilotes en contrats commerciaux durables. Beaucoup (TROP!) de startups tombent dans le piège des POCs gratuits ou à faible engagement, ce qui peut créer une dépendance excessive aux subventions sans véritable validation marché.

 

Recommandations

 

  •  Ne jamais accepter un POC sans engagement financier (ou contrepartie technique, matériel, scientifique), ou sans jalons clairs vers un contrat long terme.
  • Construire un écosystème pour accélérer le scale-up. Les startups qui réussissent sont celles qui s’appuient sur un réseau solide de partenaires industriels, financiers et institutionnels.
  • Adapter son modèle économique (vente directe, licensing, intégration à des offres existantes) pour tendre au maximum vers une structuration une commercialisation scalable et réplicable.
  • Cartographier les circuits de décision des grands groupes pour éviter les blocages internes. Définir un pitch dédié pour chaque interlocuteur en alignant ses arguments avec les enjeux propres à chaque interlocuteur.

 

60 % des start-up industrielles sous-estiment leurs besoins RH et retardant ainsi leur industrialisation (France Industrie, 2023).

Recommandations:

  • Éviter les recrutements précipités en alignant le développement RH sur les jalons business. Dans une première phase, il est préférable de structurer une équipe polyvalente (ingénieurs, business developers) puis de recruter en phase 2 des profils expertes et stratégiques (experts réglementaires, responsables industriels).

  • Associer les investisseurs à la stratégie RH pour intégrer cette dimension dès la levée de fonds.

  • Intégrer et mettre en place des plans de fidélisation spécifique aux talents clés pour les inscrire dans une perspective globale motivante sur le long terme,  au service d’une marque employeur puissante (intéressement, formation continue etc).

  • Structurer la transition de l’équipe fondatrice en définissant des rôles évolutifs.

Le passage à l’échelle des startups industrielles représente un défi complexe et multidimensionnel. Qu’il s’agisse de financement, de gestion des ressources humaines, d’accès au foncier, de commercialisation ou de conformité réglementaire, chaque aspect comporte des risques où la moindre erreur peut avoir des conséquences lourdes, voire fatales. Les récents mois ont tristement illustré cette réalité avec plusieurs exemples au sein de la FrenchTech.

 

Seuls une stratégie exhaustive construite en amont ainsi qu’un accompagnement structuré avec des financements adaptés permettent de maximiser les chances de franchir les différentes étapes avec succès.

L’équipe WILCO Industry accompagne à 360° les startups industrielles pour sécuriser leur go-to-market et anticiper leur croissance RH.

Vous êtes une startup Industrielle concernée par ces enjeux . Parlons-en !

 

Retour sur les intervenant/es de la Table ronde

 

Laetitia Gazagnes

Docteure en science- experte en stratégie d’innovation et innovation durable / conférencière-écrivaine & coach startup à impact.

Cécile Villette

CEO and Co founder at Altaroad

Sophie Bénard

Ex Head of Industrial Development Innovafeed / Associate Investment Direct ISALT

Bruno Adhemar

Co-fondateur et Président SUBLIME 

Energie / Administrateur  Communauté des Entreprises à Mission

Jean Christophe Rigaut

Open Innovation Director EDF Hydro Engineering Center

Eric Elabd

Avocat Associé / Directeur Associé EY Ventury Avocats

Certification CE des dispositifs médicaux : les clés du succès pour les startups

L’obtention du marquage CE est une étape incontournable pour toute start-up souhaitant commercialiser un dispositif médical (DM) en Europe. Cette certification atteste de la conformité du produit aux exigences réglementaires en vigueur et conditionne son accès au marché. Ce processus étant complexe et exigeant, il nécessite une préparation rigoureuse. Pour mieux comprendre les enjeux et les stratégies à adopter, WILCO Healthcare a croisé pour vous les analyses du cabinet Strategiqual, aujourd’hui filiale de ProductLife Group, expert en réglementation des dispositifs médicaux, avec le retour d’expérience de Cécile Chevalier, CEO de Diagante, une startup française accélérée du programme WILCO One spécialisée dans le diagnostic in vitro.

Le choix de l’organisme notifié : une décision stratégique

Dès les premières étapes du projet, le choix de l’organisme notifié (ON) constitue une décision stratégique. Pour Thierry Sirdey, Team Lead Innovation and Operational Excellence chez ProductLife Group, « le choix d’un organisme notifié est une étape clé dans la réussite d’un projet de développement d’un dispositif médical. Il faut vérifier que votre projet est compatible avec le domaine de compétence de l’ON. Bien entendu, les délais proposés et le coût sont des facteurs importants, mais d’autres aspects comme la langue des échanges et les exigences spécifiques de l’ON doivent aussi être considérés. »

Diagante a dû faire face à cette problématique, comme Cécile Chevalier nous l’explique : « Nous souhaitions un ON francophone pour faciliter les échanges et éviter la traduction de trop nombreux documents. Cependant, face à la saturation des ON, nous avons dû opter pour un organisme anglophone, ce qui s’est finalement avéré bénéfique pour notre expansion au Royaume-Uni. »

Le choix de l’ON est d’autant plus crucial avec la transition réglementaire vers les règlements MDR et IVDR, qui a rendu la certification plus exigeante. ProductLife Grouprecommande aux start-ups de débuter cette démarche au plus tôt pour éviter des retards liés à la surcharge des ON et au délai de traitement des dossiers.

Guillemets - Bleu

« Le choix d’un organisme notifié est une étape clé dans la réussite d’un projet de développement d’un dispositif médical. Il faut vérifier que votre projet est compatible avec le domaine de compétence de l’ON. »

Thierry Sirdey, Team Lead Innovation and Operational Excellence @ Strategiqual

Un cadre réglementaire en constante évolution

L’évolution du cadre réglementaire européen complique davantage le parcours des start-ups.  Par exemple, l’adoption du règlement IVDR a remplacé l’ancienne directive IVDD, entraînant une refonte des procédures d’évaluation et augmentant les exigences en matière de documentation clinique.

Pour Diagante, cette transition a eu des impacts significatifs : « Sous l’ancienne directive, notre dispositif pouvait être auto-certifié. Avec l’IVDR, nous avons dû faire appel à un ON, ce qui a engendré une augmentation des coûts et des délais. Il nous a fallu presque un an pour obtenir la certitude que notre dispositif allait être pris en charge par un ON », témoigne Cécile Chevalier.

Outre l’IVDR, les start-ups doivent également se préparer à d’autres réglementations, telles que l’AI Act, qui encadre l’utilisation de l’intelligence artificielle dans les dispositifs médicaux. « L’adoption de nouvelles législations, comme celles liées aux impératifs environnementaux ou à l’évaluation des dispositifs en vue de leur remboursement, ajoute de la complexité aux démarches », explique Thierry Sirdey.

L’importance d’une stratégie réglementaire intégrée

Un des enseignements majeurs partagés par ProductLife Group et Diagante est l’importance d’anticiper le parcours réglementaire dès la phase de conception. Strategiqual recommande d’intégrer un expert en affaires réglementaires (QARA) dès les premières étapes du projet.

Diagante a appliqué cette approche en structurant son Système de Management de la Qualité (SMQ) dès ses débuts. « Nous avons d’abord fait appel à un consultant pour structurer notre SMQ, avant de recruter un alternant spécialisé, qui a ensuite évolué en CDI. Cette planification nous a permis de mieux gérer les exigences réglementaires au fil du temps ».

L’approche de ProductLife Group repose sur une veille réglementaire stricte permettant d’anticiper les évolutions du cadre législatif et de garantir une mise en conformité efficace des dispositifs. « La réglementation évolue rapidement et nécessite un suivi permanent. Une bonne structuration initiale permet aux entreprises de mieux absorber ces changements », insiste Thierry Sirdey.

Optimiser les délais et coûts du marquage CE

Le parcours réglementaire peut s’étaler sur plusieurs années selon la complexité du dispositif. Strategiqual estime qu’une anticipation rigoureuse et une stratégie adaptée permettent de réduire ces délais. Diagante, par exemple, a réussi à obtenir son marquage CE et UKCA en un an après la contractualisation avec l’ON.

L’obtention de la certification ISO 13485 a permis à Diagante de structurer efficacement son SMQ et d’accélérer la reconnaissance de son dispositif. Toutefois, la saturation des ON et la taille de l’entreprise ont constitué des obstacles ralentissant la procédure.

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« Ne pas subir la réglementation, mais l’anticiper. Il faut élaborer une stratégie réglementaire dès la phase initiale du projet pour éviter les surprises et optimiser les délais. »

Cécile Chevalier, CEO @ Diagante

Conseils aux start-ups MedTech

Avec son expérience, Cécile Chevalier met en avant plusieurs recommandations essentielles :

« Ne pas subir la réglementation, mais l’anticiper. Il faut élaborer une stratégie réglementaire dès la phase initiale du projet pour éviter les surprises et optimiser les délais. »

« Intégrer la qualité dès le départ, avec une approche en design control et une application précoce de l’ISO 13485 pour structurer efficacement le projet. »

« Évaluer précisément les coûts réglementaires, en incluant les dépenses liées à la validation technologique, aux ressources humaines et aux services de conseil. »

De son côté, Thierry Sirdey recommande aux start-ups d’identifier très tôt les exigences réglementaires spécifiques à leur dispositif : « Dès que je me lance dans la conception d’un produit, je me préoccupe de son statut réglementaire. Une bonne anticipation permet de structurer efficacement les démonstrations scientifiques, techniques et cliniques. »

Enfin, ProductLife Group souligne l’importance de l’internalisation progressive des compétences en affaires réglementaires pour assurer la pérennité du projet. « La réussite d’un projet MedTech est souvent la rencontre entre des équipes scientifiques et techniques et des équipes réglementaires qui apportent une vision produit de santé et orientation patient », conclut Thierry Sirdey.

 

La certification d’un dispositif médical représente un défi majeur pour les start-ups MedTech. Cependant, une préparation rigoureuse, une anticipation des exigences réglementaires et un accompagnement adapté permettent d’optimiser ce parcours. L’expérience de Diagante illustre parfaitement l’importance d’une stratégie réglementaire bien pensée et d’une structuration interne efficace, garantissant ainsi un accès plus fluide au marché européen. En s’appuyant sur des experts tels que ProductLifeGroup et en mettant en place une stratégie proactive, les start-ups peuvent maximiser leurs chances de succès et éviter les nombreux écueils du parcours réglementaire

Intervenants de l’article

  1. Thierry Sirdey est team lead innovation and operational excellence au sein de Strategiqual

Son rôle est notamment de développer le support aux startups et projets innovants en mettant à profit son expérience industrielle et au sein des autorités dans le secteur du dispositif médical, tant au niveau national qu’européen.

  1. Diagante, et sa CEO Cécile CHEVALIER, développe des dispositifs médicaux de diagnostic in vitro préanalytique qui permettent la conservation et le traitement d’échantillons solides. Ils permettent un diagnostic rapide et à haut débit sur tous les échantillons solides, ouvrant la voie aux diagnostics de la prochaine génération.

Construire un business model solide : les clés pour passer de l’idée à la rentabilité

À l’occasion de la Journée de l’Entrepreneuriat Féminin du 92, organisée par Paris Ouest La Défense, France Active Métropole et le Catalyseur, Lorène Durazza, Program Manager chez WILCO, est intervenue aux côtés de Cécile Chevalier, fondatrice de la startup Diagante (startup WILCO One Healthcare), et Guillaume du Poy, fondateur de For Value, pour partager des conseils concrets sur la construction d’un business model viable et pérenne.

De l’idée à l’exécution : retour d’expérience

“Quand j’ai commencé à travailler avec des startups, j’ai réalisé que celles qui réussissaient n’étaient pas forcément celles qui avaient la meilleure idée, mais celles qui avaient le meilleur modèle économique.” – Lorène

Après un parcours mêlant entrepreneuriat et conseil stratégie et innovation, Lorène accompagne les ETI/ grands comptes dans leur stratégie et dispositifs d’Open Innovation et pilote trois programmes d’accélération dédiés aux startups digitales early-stage et en phase de croissance.

Depuis 2012, WILCO a financé et accompagné plus de 1 200 startups via deux programmes d’accélération :

  • WILCO One : un programme d’accélération de 3 ans pour structurer son modèle économique et atteindre son premier million d’euros de chiffre d’affaires, et les KPis nécessaires pour lever des fonds.
  • COMET : un accompagnement stratégique pour exécuter une roadmap de développement 360° sur 12 mois

Ce qui fait un bon business model

Un business model ne se résume pas à un prix de vente ou à une source de revenu. C’est la manière dont une entreprise crée, délivre et capture de la valeur, de façon viable et scalable.

1. Identifier un vrai besoin marché

  • À quel problème votre solution répond-elle ?
  • Est-ce un pain point suffisamment fort pour qu’un client paie ?
  • Quelle est la taille de votre marché, ses tendances, sa maturité ?

Illustration : Dropbox a testé l’intérêt du marché avec une simple vidéo avant même de développer sa solution.

2. Définir une proposition de valeur claire

  • Qui sont vos clients ? Définissez des personas et leurs attentes spécifiques
  • Qui sont vos concurrents, comment se positionnent-ils ?
  • Quelle est votre différenciation réelle et perçue ?

Illustration : Swile a su capter son marché en repositionnant la carte restaurant comme un outil RH, au service de l’expérience employé.

3. Structurer un modèle de revenus adapté

  • Vendez-vous en direct, par abonnement, en commission, en freemium ?
  • Votre modèle est-il récurrent ? Scalabilité, marge, coût d’acquisition ?

Illustration : Canva et OpenAI ont adopté un modèle freemium pour faciliter l’acquisition et maximiser la conversion.

Il n’existe pas un seul bon modèle

Le bon business model dépend de votre solution et de votre marché. B2B, B2C, B2G, marketplace, SaaS, modèles hybrides… Il n’y a pas de règle unique. Ce qui compte, c’est de tester, d’itérer, et d’optimiser au fil des retours terrain.

Illustration : Gymlib est passé du B2C au B2B2C pour atteindre un modèle plus rentable, mieux adapté à son marché.

Un conseil utile : visez un modèle scalable, maîtrisez vos coûts fixes et vos marges, et ne négligez jamais votre stratégie d’acquisition.

Et l’entrepreneuriat féminin dans tout ça ?

Chez WILCO, des écarts persistants ont été constatés sur l’accès au financement entre femmes et hommes fondateurs. Pour y répondre, le Club Women Leaders a été lancé, rassemblant aujourd’hui plus de 50 fondatrices pour créer un espace de confiance, d’échange et de partage de bonnes pratiques.

Le message à retenir : un bon business model n’a pas de genre. Il se construit avec méthode, ambition et écoute marché.



De l’éco-conception à l’industrialisation : WILCO One x Altyor pour structurer les startups hardware

Pourquoi l’industrialisation est un défi stratégique pour les startups hardware ?

Passer du prototype à un produit industrialisable représente un challenge technique, économique et environnemental. Beaucoup de startups font face à des obstacles majeurs :

  • Une conception produit non optimisée pour la fabrication en série.
  • Des coûts de production et des chaînes d’approvisionnement difficiles à maîtriser.
  • Une intégration tardive des enjeux d’économie circulaire et de durabilité.

Chez WILCO One, nous accompagnons les startups hardware dans cette transition en structurant leur croissance sur cinq axes stratégiques : RH, Financement, Sales & Marketing, RSE, et Tech & Produit.

Altyor : un expert clé pour l’éco-conception et l’industrialisation durable

30 ans d’expérience et une approche éprouvée pour accompagner les innovations hardware :

  • 87 % des matières plastiques utilisées proviennent du recyclage.
  • -41 % d’émissions de CO2 en 4 ans, objectif 2030 déjà atteint.
  • Un accompagnement des startups de l’amorçage à l’industrialisation à grande échelle.

 

Les clés pour structurer une industrialisation durable

  1. Éco-concevoir dès le début : intégrer les contraintes de fabrication et d’impact environnemental dès la phase de design.
  2. Optimiser la chaîne de production : choisir des fournisseurs adaptés et structurer une logistique efficace.
  3. Anticiper les modèles économiques circulaires : réparation, reconditionnement, remanufacturing.

L’accompagnement WILCO x Altyor : un levier de réussite pour les startups hardware

  • Structurer un passage fluide du prototype à la production industrielle.
  • Intégrer des pratiques d’éco-conception et d’industrialisation responsable.
  • Sécuriser la mise sur le marché avec un modèle économique viable et scalable.

Vous êtes une startup hardware et souhaitez structurer votre croissance avec un accompagnement expert ?
Rejoignez WILCO One et bénéficiez de l’expertise d’Altyor pour réussir votre industrialisation.

Fin du dispositif “jeune docteur” du CIR : quels impacts ?

Dans l’imaginaire collectif, embaucher un docteur, surtout dans une entreprise liée à la santé, signifie embaucher un médecin qui a décidé de travailler pour cette entreprise plutôt que d’ouvrir son propre cabinet de médecine générale.

Les images et préjugés ont la vie dure, notamment en ce qui concerne les Docteurs en Sciences (é appelés PhD à l’international), et il semble important de sensibiliser les entreprises innovantes, en particulier les startups early stage, aux atouts que peut présenter le recrutement d’un jeune docteur (docteur n’ayant pas signé de CDI après sa thèse) pour renforcer ses activités de Recherche & Développement (R&D).

Les jeunes docteurs représentent donc pour les entreprises en recherche de talents une opportunité au niveau des compétences qu’ils apportent, mais disposent également d’une réelle incitation financière concernant leur recrutement.

 

En effet, le Crédit d’Impôt Recherche permet de financer jusqu’à 120% du salaire chargé d’un « jeune docteur » et ceci durant 2 ans après leur recrutement.

Autant dire que le risque financier à recruter un jeune docteur est largement minimisé !

Quel rôle joue le CIR dans le financement de la recherche et l’innovation en France ?

Depuis plusieurs années, le Crédit d’Impôt Recherche (CIR) a joué un rôle clé dans le financement de la recherche et de l’innovation en France. Ce dispositif a permis aux entreprises, grands groupes, PME et startups, de bénéficier d’un soutien financier pour leurs dépenses en R&D, notamment en matière de recrutement. Un avantage majeur du CIR consistait en  une incitation à embaucher des jeunes docteur/es grâce à un financement couvrant jusqu’à 120 % de leur salaire pendant deux ans après leur thèse.

Le CIR: Un levier pour le recrutement en R&D des startups deeptech et industrielles

Le CIR facilitait l’intégration des jeunes chercheurs et chercheuses dans les entreprises, en réduisant le risque financier lié à leur embauche. Ce dispositif permettait ainsi aux entreprises, notamment aux startups deeptech et industrielles, de recruter des profils hautement qualifiés, issus de domaines de pointe tels que l’intelligence artificielle, la biologie ou encore le quantique. Comparé aux autres profils (technicien/nes, ingénieur/es, docteur/es déjà en CDI), le CIR offrait un financement plus avantageux, 120% contre environ 43 %.

Pour certains secteurs comme la santé ou le quantique, les docteur/es sont naturellement intégré/es dans la Recherche. Cependant ce n’est pas forcément le cas des startups industrielles qui se tournent peu vers ce genre de profils et privilégient des profils d’ingénieur/es. Le dispositif permettait de mettre en avant leur profil comme atout différenciant pour leurs activités de Recherche certes mais également de développement technique.

Depuis 2008, plusieurs ajustements avaient renforcé l’impact de ce dispositif, notamment l’extension de la durée de financement de 12 à 24 mois, avec l’objectif de consolider les équipes de R&D et de renforcer la collaboration entre la recherche académique et le secteur privé.

Une remise en question puis une suppression du dispositif

Récemment, un rapport de l’Inspection des Finances a remis en cause cette incitation, suggérant la suppression du financement spécifique aux jeunes docteur/es. Après de nombreux débats portant sur le PLF 2025 ayant conduit au maintien par les parlementaires de ce dispositif, la loi de Finances finalement adoptée en 49.3 et promulguée en février 2025, a mis un terme à cette mesure. Désormais, les entreprises ne bénéficient plus d’un avantage spécifique pour recruter ces profils.

Cette suppression a des conséquences immédiates. Pour les entreprises qui ont embauché avant le 16 février, le financement est stoppé net, impactant directement leur trésorerie avec un manque pouvant aller jusqu’à 120 000 euros. Ce changement pourrait dissuader les entreprises d’investir dans des profils doctoraux, au profit de recrutements plus classiques.

Quels risques pour l’innovation et la compétitivité des start-up industrielles?

Le CIR permettait aux startups d’atténuer plusieurs risques liés au recrutement :

  • Risque humain : l’intégration et la gestion de profils scientifiques dans un environnement entrepreneurial.
  • Risque scientifique et technique : un doctorant possède un bagage approfondi, rassurant pour les entreprises sur des projets innovants.
  • Risque financier : en cas d’échec du recrutement, le dispositif sécurisait une partie des coûts.

Les startups deeptech et industrielles, particulièrement concernées par la R&D, pourraient ainsi voir leur capacité d’innovation réduite. À moyen terme, cela pourrait freiner le développement de technologies de rupture et limiter l’attractivité des profils doctoraux sur le marché de l’emploi.

La suppression de ce dispositif intervient dans un contexte où d’autres pays, notamment les États-Unis, le Royaume-Uni et certaines nations asiatiques, valorisent fortement les jeunes chercheurs et chercheuses et leur offrent des opportunités d’emploi, et de salaire, particulièrement attractives.

Comment les startups peuvent s’adapter à ces changements ? Quelles méthodes mettre en place pour recruter des jeunes docteur/es ?

Face à cette nouvelle réalité, plusieurs pistes peuvent être envisagées :

  • Explorer d’autres dispositifs : des solutions comme le SIFR (Structures d’Interface Formation-Recherche) permettent de maintenir des liens avec l’académique et d’évaluer l’intérêt d’un doctorant avant son embauche.
  • Revoir les stratégies de recrutement : adopter des démarches plus proactives, comme l’identification de talents via leurs publications ou leurs travaux de recherche.

La suppression de cette incitation financière marque un tournant pour les entreprises innovantes. Il devient essentiel d’anticiper et de repenser les stratégies de recrutement afin de continuer à attirer et intégrer des profils hautement qualifiés au sein des entreprises françaises.

Article fondé sur le témoignage de Laurent Masscheleyn fondateur de RD2 Conseil, cabinet de recrutement spécialisé sur la recherche de jeunes docteur/es pour les besoins en R&D des PME innovantes et entreprises privées

 

Témoignages startups:

L’arrêt du dispositif Jeunes docteur/es : quel impact pour Pronoe ?

Pronoe est une deeptech et greentech spécialisée dans l’élimination du CO₂. Elle restaure la capacité naturelle des océans à capturer et stocker durablement le CO₂ de l’air. Concrètement, Pronoe conçoit et déploie des systèmes automatisés de traitement de l’eau qui s’intègrent aux opérations des sites industriels côtiers. 

Le témoignage de Nicolas Sdez, CEO de Pronoe:

“Depuis notre création il y a deux ans, nous avons tiré parti du dispositif pour structurer notre équipe technique en phase early stage. Aujourd’hui, notre équipe compte 9 collaborateurs/trices en R&D, dont 7 docteur/es parmi lesquels 3 jeunes docteur/es. Ce soutien fiscal nous a ainsi permis d’embaucher des profils hautement qualifiés plus facilement.

L’arrêt du dispositif nous oblige désormais à repenser notre stratégie de recrutement. Sans cette incitation, nous pourrions être amenés à privilégier des ingénieur/es à former plutôt que des jeunes chercheurs ou chercheuses. Si l’impact financier immédiat reste limité, l’incertitude liée aux prévisions de CIR réduit notre visibilité et pourrait ralentir notre rythme d’embauche.

Dans ce contexte, nous nous concentrons sur la fidélisation de notre équipe actuelle et l’optimisation de nos recrutements futurs, tout en ajustant notre plan de financement. Nous restons confiants pour l’avenir, mais nous soulignons que sans ce dispositif, il nous aurait été bien plus difficile de recruter aussi rapidement des talents scientifiques de haut niveau, surtout en début de projet, lorsque nos ressources étaient encore très limitées.”

Témoignage de Nicolas Sdez récolté par Margaux Boucher

L’arrêt du dispositif Jeunes docteur/es : quel impact pour la DeepTech NcodiN?

NcodiN développe un interposeur optique basé sur une technologie propriétaire et révolutionnaire, débloquant la pleine scalabilité des processeurs HPC multi-chiplets. NcodiN permet des interconnexions die-to-die ultra-rapides et écoénergétiques en utilisant la lumière comme vecteur d’information. Le projet, issu de 15 ans de recherche au CNRS, a donné naissance à une startup en 2023. Le projet est en forte croissance avec un passage de 4 à 20 personnes suite à une levée de fonds pré-seed de 4,2M€.

Le partage de Francesco Manegatti, CEO de NcodiN :

“Notre startup repose sur une équipe de chercheurs/chercheuses et d’ingénieur/es hautement qualifié/es. L’année dernière, nous avons utilisé le dispositif pour recruter la moitié de nos nouvelles recrues, notamment pour des postes en R&D. Les jeunes docteur/es apportent une valeur ajoutée considérable en raison de leur expertise technique pointue, indispensable pour le développement de nos nouveaux procédés optiques, domaine en constante évolution.

Nous complétons ces profils avec des expert/es industriels, mais la capacité des jeunes docteur/es à assimiler des compétences très spécifiques et leur familiarité avec la recherche fondamentale restent un atout majeur pour notre croissance.

En 2024, notre assiette liée au CIR était importante, boostée par l’ancien dispositif jeunes docteur/es. Sans ce dispositif, nous aurions tout de même recruté ces talents, car notre besoin en compétences demeure essentiel. Toutefois, le processus de recrutement aurait été plus lent et l’accélération de nos activités aurait été moindre. L’impact sur notre runway, bien que non drastique, reste un facteur à considérer.

Le dispositif était une opportunité unique pour intégrer rapidement des talents hautement qualifiés dans le privé. Il motivait les entreprises à recruter ces profils en réduisant le risque lié à l’embauche. Pour les investisseurs étrangers valorisant la recherche et les profils thésards et post-doc, c’était un levier attractif.

Malgré l’arrêt du dispositif, nous continuerons à recruter majoritairement des jeunes chercheurs et chercheuses, car leur contribution est essentielle à notre vision et à notre stratégie R&D. Cependant, nous devons adapter notre gestion des ressources et anticiper les impacts financiers sur le long terme.

Francesco, fondateur et CEO de NcodiN, issu de la recherche publique souligne l’importance de ce dispositif qui a permis à son entreprise d’accélérer son développement tout en minimisant les risques financiers. Il rappelle que ce dispositif était un pont essentiel entre la recherche académique et l’industrie, bénéfique tant pour les startups que pour les jeunes chercheurs/chercheuses en quête d’opportunités professionnelles. Contrairement aux grandes entreprises, les startups sont plus averses au risque et sont plus prudentes dans leurs recrutements. Ce dispositif était un facteur clé de sécurisation.

En conclusion, nous espérons que des initiatives similaires verront le jour pour continuer à soutenir l’innovation et l’emploi des jeunes docteur/es et doctoresses dans les entreprises technologiques.”

Comment WILCO accompagne les startups face à ce changement ?

WILCO continue d’accompagner les startups dans leur recrutement. Cela passe par la création de fiches de poste attractives, mettant en avant les missions à forte valeur ajoutée et les perspectives d’évolution pour les talents réfléchissant à rejoindre une startup. WILCO aide également à identifier les canaux de recrutement les plus pertinents pour toucher les talents adéquats, tout en renforçant l’image de marque employeur des startups. Enfin, pour compenser la perte d’avantages fiscaux, WILCO conseille sur des leviers alternatifs tels que les BSPCE, les opportunités de formation et un environnement de travail stimulant, permettant ainsi d’attirer et fidéliser les meilleurs profils.

Décryptage des financements des établissements de santé 

Les établissements de santé  jouent un rôle clé dans la transformation du secteur healthcare. 

 

Pour mieux comprendre les enjeux de leur financement et les opportunités de collaboration, WILCO Healthcare et SantéCité ont organisé un webinar dédié.

 

Voici les principaux enseignements de cette session riche en échanges :

Les chiffres clés du financement des établissements de santé

En France, les établissements de santé se répartissent en trois catégories principales :

 

  • Les établissements publics (hôpitaux publics, CHU) : 51% des patients.

  • Les établissements privés à but commercial (cliniques privées) : 40% des patients.

  • Les ESPIC (Établissements de Santé Privés d’Intérêt Collectif) : 9% des patients.

 

Ces trois statuts ont des règles de financement différentes, mais tous participent aux missions de service public, notamment les soins.

 

En 2025, le budget de l’assurance maladie (ONDAM) est prévu à 264 milliards d’euros, dont :

  • 108,8 milliards pour les établissements hospitaliers.

  • 111 milliards pour les soins de ville.

  • 33 milliards pour le secteur social et médico-social.

Les évolutions réglementaires et leurs impacts

 

Le financement des établissements de santé repose principalement sur la Tarification à l’Activité (T2A), mais ce système évolue :

 

  • En 2018, la T2A représentait 63% du financement.

  • En 2022, elle ne représente plus que 50%.

 

Les autres modes de financement incluent :

 

  • Les forfaits (15%).

  • Les dotations populationnelles.

  • Les missions d’intérêt général (MIGAC).

  • Le financement à la qualité.

 

L’objectif est clair : diversifier les modes de financement pour mieux répondre aux défis actuels (crise sanitaire, vieillissement de la population, transition numérique).

Les enjeux pour les startups et l’innovation

Pour les startups souhaitant collaborer avec les cliniques privées, plusieurs points sont à considérer :

 

  • L’impact sur la durée de séjour : les solutions doivent permettre de réduire les coûts tout en améliorant la qualité des soins.

  • L’effet sur les coûts : les dispositifs médicaux innovants doivent démontrer un impact significatif sur les dépenses.

  • L’amélioration de la qualité de vie des patients : un critère clé pour l’adoption des innovations.

  • Les possibilités de financement par la recherche : les partenariats avec les cliniques privées peuvent ouvrir des portes pour des projets de R&D.

 

Les solutions doivent avoir un impact significatif sur les coûts ou sur la qualité de vie des patients.

 L’importance des partenariats avec les cliniques privées

Les cliniques privées représentent une opportunité majeure pour les startups santé. Elles offrent :

 

  • Un terrain d’expérimentation pour tester et déployer des solutions innovantes.

  • Un accès à un réseau de professionnels de santé et à des données précieuses.

  • Des possibilités de collaboration sur des projets de recherche et d’innovation.

 

Exemples concrets :

 

  • SantéCité accompagne les cliniques privées dans leur transformation numérique et leur ouverture à l’innovation.

  • WILCO Healthcare structure la croissance des startups santé grâce à son programme d’accélération WILCO One, qui combine expertise sectorielle, méthodologie KPI-Driven et accès à un écosystème unique.

 

Vous souhaitez en savoir plus sur les programmes d’accélération WILCO ? Contactez l’équipe.

WILCO Healthcare : Accélérer l’innovation pour rendre le système de santé global plus efficient

Le secteur de la santé est en pleine transformation. Avec 2400 PME innovantes en France (source : France BioTech 2024), il génère 90 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel, dont 35 % à l’export.

 

Ce dynamisme est un levier essentiel pour conjuguer impact économique et amélioration des soins au bénéfice des patients, soignants et établissements de santé. 

 

Mais développer et industrialiser des innovations en santé reste un défi complexe : régulations strictes, validation clinique, structuration des modèles économiques… Pour répondre à ces enjeux, WILCO Healthcare accompagne chaque année des Startups, ETI, Grands Groupes et Territoires pour accélérer et sécuriser le développement de leurs innovations.

Contribuer à optimiser le système de santé français et sauver des vies

Guillemets - Bleu

« L”innovation en santé est stratégique pour répondre aux enjeux de transformation du système de soins, avec un temps du go-to-market très long, parce qu’il faut définir un modèle économique viable et franchir de nombreuses étapes réglementaires et cliniques pour la plupart des startups. »

Inès Pouradier Duteil, Program Manager WILCO Healthcare

 

L’équipe WILCO et son CEO, Éric Vaysset, veulent contribuer à résoudre ces défis, en s’appuyant sur leur engagement matérialisé par une mission ambitieuse : « Libérer les ambitions et soutenir des projets pour créer de la valeur économique et un impact positif sur la société».

Pourquoi des programmes spécialisés en santé ?

Les entrepreneurs en santé ont des problématiques concrètes : accès aux financements, complexité réglementaire et clinique, nécessité de prouver la légitimité médicale des innovations et longs cycles de développement sans chiffre d’affaires immédiat.

 

Les programmes d’accélération de WILCO Healthcare combinent expertise scientifique et structuration business avec un objectif : permettre aux entrepreneurs de franchir ces étapes critiques plus rapidement et de réussir leur mise sur le marché.

Un Accompagnement ciblé et performant

WILCO Healthcare concentre son activité sur 3 secteurs d’expertise stratégiques – porteurs de gros espoirs pour l’économie, les patients et le système de santé au global.

 

  • Biotech & Smart Pharma : nouvelles molécules thérapeutiques, outils qui accélèrent la découverte de médicaments (IA, microfluidique, organoïdes), et solutions de bioproduction.

  • E-santé : digitalisation des parcours de soins, télémédecine, IA appliquée à la santé, thérapies digitales et solutions de bien-être.

  • MedTech : dispositifs médicaux associant hardware et logiciels d’IA, pour le diagnostic, le dépistage, ou le traitement.

 

 

Les porteurs de projets bénéficient de 4 assets stratégiques avec WILCO :

 

  • Accompagnement personnalisé de l’équipe WILCO : par des Business Managers sectoriels et des experts thématiques sur 5 axes clés (financement, RH, Sales & Marketing, Tech & Produit, RSE).

  • Méthodologie kpi-driven : suivi des objectifs à 6, 12, 18 et 24 mois pour mesurer la progression des performances et maximiser leur développement. 

  • Réseau d’acteurs stratégiques en santé : accès privilégié à des Alumni, entrepreneurs mentors, ETI/Grands Groupes et investisseurs VC/BA/FO.

  • Des outils digitaux pour piloter le développement des projets (Dashboard..).

 

“En santé, le secret pour concrétiser un projet, c’est de gagner du temps pour nouer des partenariats clé et d’éviter les erreurs stratégiques.”Inès Pouradier Duteil

WILCO Healthcare : construire la santé de demain

Avec son approche unique, WILCO joue un rôle stratégique dans l’amélioration de la chaîne de santé.

 

 Vous souhaitez en savoir plus sur ces programmes ? Échangez avec l’équipe spécialisée et découvrez comment WILCO Healthcare structure les innovations médicales de demain.

 

Les actualités de la fin d’année côté WILCO Healthcare

En 2024, WILCO Healthcare poursuit son engagement pour soutenir l’innovation dans le domaine de la santé. Retour sur les levées de fonds, distinctions et évolutions de l’écosystème qui ont marqué cette fin d’année.

Des financements significatifs pour les startups

Avec un total de 7 M€ levés, WILCO Healthcare accompagne les startups dans leur passage à l’échelle. Voici les levées de fonds notables :

  • Omnidoc (E-health, WILCO One 2020) : 6 M€ obtenus grâce à Alven, Kurma Partners et Newfund. @source

  • Peekcell (MedTech, WILCO One 2024) : 1 M€ levé auprès de business angels, family offices et partenaires financiers tels que Bpifrance, WILCO, La French Tech et Réseau Entreprendre. @source

 

Des distinctions prestigieuses

Les startups continuent de se démarquer par leur excellence et leur innovation :

  • Tomo (E-health, WILCO One 2023) : Coup de cœur du jury du Prix Galien dans la catégorie e-Santé. @source

  • Peekcell (MedTech, WILCO One 2024) : Lauréate de la finale des CIC Start Innovation Business Awards. @source

Un écosystème renforcé

Pour accompagner les entrepreneurs avec encore plus d’expertise, nous accueillons un nouveau mentor :

Une dynamique au service de l’innovation

Avec ces succès, WILCO Healthcare affirme une fois de plus sa mission : bâtir un écosystème robuste pour soutenir l’innovation et favoriser le développement de solutions de santé impactantes et ambitieuses.

Bravo aux entrepreneurs pour ces réalisations et restez connectés pour découvrir les prochaines actualités mensuelles !

 

Les actualités de la fin d’année côté WILCO Digital

WILCO Digital célèbre les succès de son écosystème avec des levées de fonds significatives, des collaborations stratégiques et des acquisitions prometteuses. Ces réalisations renforcent la mission de WILCO : accompagner les startups digitales dans leur croissance et leur impact.

Des financements étincelants pour les startups

WILCO Digital conclut l’année avec un total de 39 M€ levés par les startups accompagnées. Voici quelques faits marquants :

  • bsport (MarTech & Creative Business, WILCO One 2019) : 30 M€ levés auprès de Base10 Partners et Octopus Ventures, avec la participation de Seed4Soft et d’autres investisseurs historiques. @source

  • Uptale (XR Spatial Learning, Enterprise Software, WILCO One 2018) : 9 M€ obtenus grâce à Arkéa Capital, GO CAPITAL (fonds OV4 et LVI2) et des business angels. @source

 

Collaborations et acquisitions stratégiques

Les startups de WILCO Digital continuent de transformer leurs secteurs grâce à des partenariats clés et des acquisitions :

  • Mindflow (Enterprise Software, WILCO One 2021) : collaboration avec ESET pour améliorer la cybersécurité via l’hyperautomatisation. @source

  • Heuritech (Customer Experience & RetailTech, WILCO One 2016) : fusion avec Luxurynsight sous le Groupe Luxurynsight. @source

  • Semana (Enterprise Software, WILCO One 2021) : partenariat avec deskbird pour la gestion des espaces de travail. @source

  • SmartPixels (Customer Experience & RetailTech, WILCO One 2016) : acquisition par LS GROUP. @source

 

WILCO Digital réaffirme son ambition de bâtir un écosystème robuste et innovant, au service des entrepreneurs audacieux et des technologies d’avenir. 

Restez connectés pour découvrir les prochaines actualités de WILCO Digital et continuer à écrire ensemble l’avenir de l’innovation digitale.

 

Les actualités de la fin d’année côté WILCO Industry

En cette fin d’année, WILCO Industry se distingue par des réalisations marquantes, témoignant de son rôle de catalyseur pour les startups innovantes. Entre levées de fonds impressionnantes, récompenses prestigieuses et l’arrivée de nouveaux mentors, le bilan est prometteur pour l’écosystème industriel que nous accompagnons.

Des financements majeurs pour les startups

L’année 2024 s’achève avec un total de XM€ levés par les startups soutenues par WILCO Industry. Voici quelques levées notables :

  • Solteo (CleanTech & Energy, WILCO One 2023) : 1,5 M€  @source

  • Faircraft (CleanTech & Energy, WILCO One 2021) : 15 M€ levés auprès de Kindred Ventures, CapHorn Invest, Bpifrance, et d’autres investisseurs stratégiques. @source

  • Pathway (Industry 4.0 & Transport, WILCO One 2021) : $10M (convertir en euros) obtenus grâce à TQ Ventures. @source

  • Biomemory (Industry 4.0 & Transport, WILCO One 2022) : 17 M€ levés auprès de Crédit Mutuel Innovation et du fonds French Tech Seed, avec la participation de nouveaux investisseurs comme Blast Club, Paris Business Angels, et Sorbonne Venture by Audacia. @source

  • ALVIE (AgriTech & FoodTech, WILCO One 2020) : 2,1 M€ obtenus grâce à Tilia Impact Ventures et Climate Club. @source

 

Vous êtes Business Angel, VC, CVC ou Family Office ? Rejoignez le Réseau Investisseurs WILCO, piloté par Patrick Nguyen, pour accéder à des opportunités d’investissement uniques. [Lien à ajouter]

Récompenses et distinctions

Les startups continuent de se démarquer dans des concours prestigieux :

  • The Cross Product (TCP) (Industry 4.0 & Transport, WILCO One 2022) : Lauréat de l’appel à projets « Mobilités routières automatisées » dans le cadre de France 2030.

  • DNTech (AgriTech & FoodTech, WILCO One 2023) : Amandine Lancelot récompensée dans la catégorie « Innovation » au concours Créatrices d’Avenir.

  • AtmosGear (PropTech & Smart City, WILCO One 2023) : Lauréat des CIC Start Innovation Business Awards.

Un écosystème renforcé

Pour accompagner les entrepreneurs avec encore plus d’expertise, nous accueillons cinq nouveaux mentors au sein de WILCO Industry :

  • Denis Bouteille (Industry 4.0 & Transport)

  • Christian Berté (CleanTech & Energy)

  • Lauranne Schied (PropTech & Smart City)

  • Léa Rodrigue (PropTech & Smart City)

  • Gabrielle Rotger (AgriTech & FoodTech)

Une dynamique au service de l’innovation

Avec ces succès, WILCO Industry réaffirme son ambition : bâtir un écosystème solide pour permettre aux startups industrielles de se développer, d’innover et de contribuer à une économie plus durable et compétitive.

Restez connectés pour suivre nos prochaines initiatives et continuer à soutenir l’innovation industrielle.