WILCO

Les actualités de la fin d’année côté WILCO Healthcare

En 2024, WILCO Healthcare poursuit son engagement pour soutenir l’innovation dans le domaine de la santé. Retour sur les levées de fonds, distinctions et évolutions de l’écosystème qui ont marqué cette fin d’année.

Des financements significatifs pour les startups

Avec un total de 7 M€ levés, WILCO Healthcare accompagne les startups dans leur passage à l’échelle. Voici les levées de fonds notables :

  • Omnidoc (E-health, WILCO One 2020) : 6 M€ obtenus grâce à Alven, Kurma Partners et Newfund. @source

  • Peekcell (MedTech, WILCO One 2024) : 1 M€ levé auprès de business angels, family offices et partenaires financiers tels que Bpifrance, WILCO, La French Tech et Réseau Entreprendre. @source

 

Des distinctions prestigieuses

Les startups continuent de se démarquer par leur excellence et leur innovation :

  • Tomo (E-health, WILCO One 2023) : Coup de cœur du jury du Prix Galien dans la catégorie e-Santé. @source

  • Peekcell (MedTech, WILCO One 2024) : Lauréate de la finale des CIC Start Innovation Business Awards. @source

Un écosystème renforcé

Pour accompagner les entrepreneurs avec encore plus d’expertise, nous accueillons un nouveau mentor :

Une dynamique au service de l’innovation

Avec ces succès, WILCO Healthcare affirme une fois de plus sa mission : bâtir un écosystème robuste pour soutenir l’innovation et favoriser le développement de solutions de santé impactantes et ambitieuses.

Bravo aux entrepreneurs pour ces réalisations et restez connectés pour découvrir les prochaines actualités mensuelles !

 

Les actualités de la fin d’année côté WILCO Digital

WILCO Digital célèbre les succès de son écosystème avec des levées de fonds significatives, des collaborations stratégiques et des acquisitions prometteuses. Ces réalisations renforcent la mission de WILCO : accompagner les startups digitales dans leur croissance et leur impact.

Des financements étincelants pour les startups

WILCO Digital conclut l’année avec un total de 39 M€ levés par les startups accompagnées. Voici quelques faits marquants :

  • bsport (MarTech & Creative Business, WILCO One 2019) : 30 M€ levés auprès de Base10 Partners et Octopus Ventures, avec la participation de Seed4Soft et d’autres investisseurs historiques. @source

  • Uptale (XR Spatial Learning, Enterprise Software, WILCO One 2018) : 9 M€ obtenus grâce à Arkéa Capital, GO CAPITAL (fonds OV4 et LVI2) et des business angels. @source

 

Collaborations et acquisitions stratégiques

Les startups de WILCO Digital continuent de transformer leurs secteurs grâce à des partenariats clés et des acquisitions :

  • Mindflow (Enterprise Software, WILCO One 2021) : collaboration avec ESET pour améliorer la cybersécurité via l’hyperautomatisation. @source

  • Heuritech (Customer Experience & RetailTech, WILCO One 2016) : fusion avec Luxurynsight sous le Groupe Luxurynsight. @source

  • Semana (Enterprise Software, WILCO One 2021) : partenariat avec deskbird pour la gestion des espaces de travail. @source

  • SmartPixels (Customer Experience & RetailTech, WILCO One 2016) : acquisition par LS GROUP. @source

 

WILCO Digital réaffirme son ambition de bâtir un écosystème robuste et innovant, au service des entrepreneurs audacieux et des technologies d’avenir. 

Restez connectés pour découvrir les prochaines actualités de WILCO Digital et continuer à écrire ensemble l’avenir de l’innovation digitale.

 

Les actualités de la fin d’année côté WILCO Industry

En cette fin d’année, WILCO Industry se distingue par des réalisations marquantes, témoignant de son rôle de catalyseur pour les startups innovantes. Entre levées de fonds impressionnantes, récompenses prestigieuses et l’arrivée de nouveaux mentors, le bilan est prometteur pour l’écosystème industriel que nous accompagnons.

Des financements majeurs pour les startups

L’année 2024 s’achève avec un total de XM€ levés par les startups soutenues par WILCO Industry. Voici quelques levées notables :

  • Solteo (CleanTech & Energy, WILCO One 2023) : 1,5 M€  @source

  • Faircraft (CleanTech & Energy, WILCO One 2021) : 15 M€ levés auprès de Kindred Ventures, CapHorn Invest, Bpifrance, et d’autres investisseurs stratégiques. @source

  • Pathway (Industry 4.0 & Transport, WILCO One 2021) : $10M (convertir en euros) obtenus grâce à TQ Ventures. @source

  • Biomemory (Industry 4.0 & Transport, WILCO One 2022) : 17 M€ levés auprès de Crédit Mutuel Innovation et du fonds French Tech Seed, avec la participation de nouveaux investisseurs comme Blast Club, Paris Business Angels, et Sorbonne Venture by Audacia. @source

  • ALVIE (AgriTech & FoodTech, WILCO One 2020) : 2,1 M€ obtenus grâce à Tilia Impact Ventures et Climate Club. @source

 

Vous êtes Business Angel, VC, CVC ou Family Office ? Rejoignez le Réseau Investisseurs WILCO, piloté par Patrick Nguyen, pour accéder à des opportunités d’investissement uniques. [Lien à ajouter]

Récompenses et distinctions

Les startups continuent de se démarquer dans des concours prestigieux :

  • The Cross Product (TCP) (Industry 4.0 & Transport, WILCO One 2022) : Lauréat de l’appel à projets « Mobilités routières automatisées » dans le cadre de France 2030.

  • DNTech (AgriTech & FoodTech, WILCO One 2023) : Amandine Lancelot récompensée dans la catégorie « Innovation » au concours Créatrices d’Avenir.

  • AtmosGear (PropTech & Smart City, WILCO One 2023) : Lauréat des CIC Start Innovation Business Awards.

Un écosystème renforcé

Pour accompagner les entrepreneurs avec encore plus d’expertise, nous accueillons cinq nouveaux mentors au sein de WILCO Industry :

  • Denis Bouteille (Industry 4.0 & Transport)

  • Christian Berté (CleanTech & Energy)

  • Lauranne Schied (PropTech & Smart City)

  • Léa Rodrigue (PropTech & Smart City)

  • Gabrielle Rotger (AgriTech & FoodTech)

Une dynamique au service de l’innovation

Avec ces succès, WILCO Industry réaffirme son ambition : bâtir un écosystème solide pour permettre aux startups industrielles de se développer, d’innover et de contribuer à une économie plus durable et compétitive.

Restez connectés pour suivre nos prochaines initiatives et continuer à soutenir l’innovation industrielle.

Synergies between France and Japan: Driving DeepTech innovation and collaboration

The recent panel discussion on synergies between France and Japan, held as part of the closing event of the DeepTech acceleration program operated by WILCO and SINEORA for the NEDO (Japanese government agency), shed light on the growing collaboration between these two ecosystems. The discussion explored the growth of Japan’s startup ecosystem, its international ambitions, and how French-Japanese collaboration can unlock innovation while addressing shared challenges.

The Japanese Startup Ecosystem: Growth Amidst Challenges

Japan’s startup ecosystem has undergone remarkable growth over the past decade, with investments multiplying by 10 to reach 600 million euros last year. This progress has been driven in part by corporate contributions, which account for 25% of startup investments, reflecting a growing appetite for open innovation. Deep tech and robotics have emerged as standout sectors, supported by university spin-offs and corporate ventures.

However, internationalization remains a challenge. Many Japanese startups struggle with marketing and communication, particularly in English, which limits their ability to connect with global customers and investors. Additionally, there is a cultural tendency to prioritize technical features over customer-centric value propositions, which can hinder success in Western markets.

French-Japanese Collaboration: Unlocking Complementarities

Collaboration between France and Japan highlights cultural and economic complementarities. Both countries are innovation-driven, yet their approaches differ in ways that can create synergies. France is actively pursuing solutions in green tech and reindustrialization, areas where Japan has valuable expertise. Meanwhile, Japanese startups can benefit from accessing the European market via France, leveraging networks like La French Tech to establish a foothold.

This exchange also offers opportunities for French companies to expand into the broader Asian market through Japan. However, success depends on overcoming cultural differences, improving communication, and fostering a better understanding of each ecosystem’s unique dynamics. These challenges underline the need for stronger collaboration and mutual adaptation.

Financing and Market Access: Bridging the Gaps

For Japanese startups looking to expand internationally, adapting to the expectations of foreign investors and customers is crucial. Global investors often find Japanese startups challenging to navigate due to language barriers, unfamiliar documentation, and differing business norms. This can create friction, especially during due diligence or negotiations.

Startups must refine their messaging to emphasize clear value for customers, rather than focusing solely on technical features. Additionally, building networks of « connectors » — individuals or organizations that facilitate introductions and act as bridges between ecosystems — is essential to creating smoother pathways for collaboration and investment.

Promoting Diversity and Leadership

A key takeaway from the discussion was the importance of promoting diversity in the entrepreneurial ecosystem. Efforts to achieve gender equity in leadership roles are seen as crucial to unlocking untapped potential. Organizations that fail to leverage the talents of women risk missing out on significant growth opportunities.

Encouraging female leadership, providing role models, and addressing unconscious gender biases are vital steps toward creating a more inclusive and dynamic startup ecosystem. Diversity is not only a moral imperative but also a driver of innovation and performance.

Conclusion

The collaboration between France and Japan represents an opportunity to harness the best of both ecosystems. Japan’s rapid growth in startup investment and focus on deep tech aligns well with France’s emphasis on innovation and sustainability. However, achieving success requires addressing key challenges, including cultural differences, communication gaps, and market adaptation.

By fostering deeper connections, refining value-driven messaging, and leveraging the strengths of both ecosystems, France and Japan can create a dynamic partnership that drives innovation and enables startups to thrive on the global stage. This collaboration holds the promise of not only advancing technology but also building a more inclusive and interconnected entrepreneurial world.

Enjeux de la mise en conformité pour les acteurs de la santé

Un cadre réglementaire au cœur de l’innovation en santé


L’intelligence artificielle (IA) révolutionne le secteur de la santé, mais son adoption soulève des enjeux complexes en matière de réglementation, de sécurité et d’éthique. L’AI Act, adopté par l’UE (entré en vigueur le 1er août 2024), s’impose comme une réponse stratégique pour encadrer cette transformation technologique. Ce règlement harmonise les pratiques tout en plaçant les utilisateurs et la gestion des risques au centre de la réflexion. L’AI Act impose des exigences strictes, allant de la classification des systèmes d’IA par niveaux de risque à des règles de transparence, d’explicabilité des modèles, de surveillance humaine et de gestion des biais.

 

Lors d’une table ronde organisée le 11 Décembre dernier par WILCO et LSI (partenaire #Healthcare), des experts pluridisciplinaires (juristes, laboratoires pharmaceutiques, startups et data scientists) ont exploré les implications de l’AI Act sur le secteur de la santé. Ensemble, ils ont analysé et décrypté les défis techniques, juridiques et éthiques tout en identifiant discutant des opportunités pour bâtir un écosystème alignant les acteurs de la santé autour de cette réglementation.

1 – Les défis de l’AI Act pour le secteur de la santé 

L’AI Act impose une classification par niveaux de risque : faible, modéré, élevé et inacceptable (accédez au support LSI sur l’AI act). Dans le secteur de la santé, où la sécurité des patients est cruciale et les données particulièrement sensibles, la plupart des systèmes IA sont classés dans la catégorie de risque élevé. Cette classification oblige les acteurs à mettre en place des mesures rigoureuses, comme par exemple des analyses de risques approfondies, une obligation de surveillance humaine, une documentation complète et des processus de validation poussés.

Pour les grands groupes, cela se traduit par de nouvelles obligations et une refonte organisationnelle : cartographie et classification des systèmes IA existants, structuration et formation des équipes dédiées et tratégie de mise en conformité, etc. Les industriels devront respecter à la lettre le calendrier réglementaire sous peine de s’exposer à d’amendes pouvant aller jusqu’à 35M€. Les startups, souvent limitées par des ressources financières et humaines, doivent quant à elles intégrer ces exigences dès la phase de conception.

Même si les exigences de l’AI Act s’inspirent de la philosophie et de la méthodologie réglementaire déjà présentes dans le secteur du dispositif médical, les startups seront obligées d’intégrer ces exigences supplémentaires, et ce dès la phase de conception. Leur parcours règlementaire étant déjà particulièrement complexe et malgré des ressources financières et humaines limitées dans les startups & PME, les exigences de l’AI Act vont certainement engendrer de nouveaux besoins en expertise et formations, voire même des recrutements spécifiques à l’IA.

Par ailleurs des éclaircissements quant aux mesures de soutien aux petites entreprises (bacs à sable règlementaires, mesures d’atténuation,…) devraient paraître prochainement.

Ces contraintes se superposent à d’autres réglementations tout en imposant de nouvelles obligations spécifiques à l’IA, comme le RGPD et les normes sur les dispositifs médicaux le MDR, ce qui complexifie la mise en conformité. Cela souligne un besoin impératif de collaboration entre experts métiers, experts data et autorités de régulation pour harmoniser les pratiques (notamment avec l’adoption de normes qualité harmonisées) et ainsi faciliter la mise en conformité.

2 – La collaboration, clé de réussite face à la réglementation

L’une des questions abordées lors de la table ronde a été l’impact de l’AI Act sur les collaborations entre startups et grands groupes. En effet, la question du statut (fournisseurs, déployeurs) et des obligations qui en découlent sont des points cruciaux à aborder dans le cadre d’un partenariat.

 

La collaboration entre ces acteurs étant incontournable pour innover durablement, il est nécessaire que chaque partie puisse anticiper sa responsabilité et aligner ses objectifs pour créer une relation de confiance.

 

De plus, ces collaborations peuvent être des opportunités pour partager les coûts liés à la conformité et renforcer les processus qualité. Par exemple, lors de projets dédiés à la détection de rechutes de dépression basés sur l’IA, comme ceux présentés par Dalia (startup accélérée par WILCO One), a identifié le partage clair des responsabilités entre les partenaires a été identifié comme un facteur clé de succès. Toutefois, ces partenariats doivent être structurés autour de bonnes pratiques, comme une acculturation croisée entre experts métiers et data scientists, afin de mutualiser efficacement les connaissances.

3 – L’AI Act, un levier pour un écosystème des solutions éthiques et innovantes

Au-delà des contraintes, l’AI Act ouvre des perspectives prometteuses. Il offre un cadre réglementaire pionnier et harmonisé à l’échelle européenne, renforçant ainsi la confiance des patients tout en positionnant l’Europe comme un leader de l’IA éthique. Cette approche favorise des projets responsables, où les enjeux de gouvernance des données et leurs impacts sur les patients sont au cœur des priorités.

 

L’AI Act favorise également une innovation durable en incitant les acteurs du secteur à développer des solutions alignées sur des standards élevés, gage de confiance pour les patients. Par exemple, les bonnes pratiques définies par la FDA (Food and Drug Administration) comme la gestion de la diversité des données et la limitation des biais, trouvent un écho direct dans les exigences du règlement européen. Ces efforts permettent de concilier performance économique et sécurité des patients, tout en assurant une compétitivité accrue à l’échelle mondiale.

Construire un futur durable pour l’IA en santé

L’AI Act redéfinit les règles du jeu : en exigeant une conformité stricte les exigences de l’AI Act poussent les acteurs de la santé à adopter une approche pluridisciplinaire, qualitative et structurante et à développer des solutions plus robustes, optimisées, sécurisées et transparentes.

 

Les discussions de la table ronde ont mis en lumière la nécessité d’une vision collective et transversale pour maximiser l’impact et aborder efficacement cette réglementation. En adoptant une approche collaborative et proactive, l’AI Act peut devenir le catalyseur d’un écosystème de santé plus éthique et performant, où la technologie est mise au service d’un progrès durable au bénéfice des patients.

Cet article a été co-rédigé par LSI et WILCO.

 

Pour toute question, vous pouvez contacter Maéva Joalland, spécialiste Innovation chez LSI : maeva.joalland@lsi.fr

Le CMD : Transformer les solutions à impact en projets à grande échelle

Accélérer les projets à impact positif.

Guillemets - Bleu

Des capacités triplées avec 6 entreprises en phase

de pré-industrialisation dès 2025 et 20 à l’horizon 2030.

Stéphane Gégout, Responsable Développement @CMD (Michelin)

Le Centre des Matériaux Durables (CMD) est l’un des quatre pôles du Parc Cataroux à Clermont-Ferrand, un projet de revitalisation unique en Europe dédié à l’innovation sous toutes ses formes. Il a pour vocation d’accélérer la montée en puissance de projets à impact positif dans le domaine des matériaux biosourcés ou recyclés. 


Les startups accueillies au Centre des Matériaux Durables sont intégrées à un écosystème innovant et collaboratif. Elles bénéficient des services et des structures de référence du site industriel Michelin de Cataroux.

Elles peuvent ainsi installer et valider leur démonstrateur semi-industriel de manière plus rapide, plus économique et plus sûre afin d’accéder à leur scale-up industriel.

Le Centre des Matériaux Durables, ce sont aujourd’hui 20 000 m², 170 emplois et 3 entreprises installées : Carbios, ResiCare et bobine. En 2025, 3 nouvelles entreprises rejoindront le Centre des Matériaux Durables dès le 1er semestre : Capillum, Numtech et Biotech Open Platform. Cette dernière est portée par Danone, la startup américaine DMC Biotechnologies, Michelin et le Crédit Agricole Centre France. Ces capacités seront triplées à l’horizon 2030 pour accueillir une vingtaine d’entreprises.

Une offre exhaustive et performante pour les Startups   

Une installation sur mesure

  • + de 20 000 M2 de plateaux industriels personnalisables
  • accompagnement et support pour l’installation des démonstrateurs
  • accès aux facilités d’un centre industriel Michelin de référence


Un environnement industriel au service de l’extrapolation des procédés

  • gestion des projets d’implantation de démonstrateurs
  • conception et réalisation de machines prototypes, simulation de procédés
  • plate-forme de chimie analytique Michelin de classe mondiale


Accès aux offres de Formation Développement du Parc Cataroux ainsi qu’au PIC (Pôle d’innovation collaboratif)

  • le Pôle compétences qui comprend la Manufacture Des Talents, université d’entreprise du groupe Michelin ouverte en 2022 et Hall 32, centre de formation aux métiers de l’industrie, créé en 2019 par plusieurs entreprises dont Michelin et en partenariat avec le Ministère de l’Education Nationale.
  • le Pôle d’Innovation Collaboratif, le PIC, qui ouvrira ses portes fin 2025, l’un des plus grands espaces de co-living et de co-working d’Europe avec une capacité d’accueil journalière de 2500 personnes. 


Un écosystème collaboratif

  • sociétés présentes au CMD début 2025 : Carbios, Carbiolice, bobine, Resicare, Capillum, Numtech
  • 2 pôles d’innovation ouverte dans les biotechnologies (Biotech Open Platform) et le recyclage.
  • Wilco, pôles de compétitivité Axelera et Polymeris, Clermont Auvergne Innovation, Auvergne Rhone-Alpes entreprises. 
  • partenariats et laboratoires communs avec le CNRS, UCA Université Clermont Auvergne et Michelin.

Le CMD en 3 points : 

  • Le maître-mot du Centre des Matériaux Durables est d’accélérer la montée en puissance des entreprises résidentes dans leur phase d’industrialisation. 

  • Un écosystème d’acteurs de l’innovation unique en Europe. 

  • Des capacités triplées avec 6 entreprises en phase de pré-industrialisation dès 2025 et 20 à l’horizon 2030.

 

Contact : www.lecentredesmateriauxdurables.fr



Les tendances d’investissement dans la CleanTech française

Financer l’innovation pour un impact durable.

Guillemets - Bleu

La France se distingue de plus en plus dans le domaine des CleanTech, avec des levées de fonds record qui illustrent la montée en puissance de ses entreprises dans la transition écologique. 

Patrick Nguyen, Expert Thématique Financement @ WILCO

La France se distingue de plus en plus dans le domaine des Cleantech, avec des levées de fonds record qui illustrent la montée en puissance de ses entreprises dans la transition écologique. Nous avons noté une hausse des investissements en 2023 vers les sociétés sur la transition écologique puis une absence de variation sur le premier semestre 2024 comparé au premier semestre 2023. 

Depuis le début de l’année 2024, une émergence de plusieurs fonds d’investissement avec une thèse spécifique à la cleantech tels que Wind Capital (100 m€), Axeleo Green Tech Industry (125 m€), Teampact Ventures (30 m€), INCO Invess IDF (10 m€). Il y a clairement une volonté du gouvernement et des institutions privées à flécher les capitaux vers des fonds avec une thèse spécifique avec un impact sur l’environnement.. Dans le marché de l’investissement où l’écosystème se structure en 3 typologies d’investisseurs, nous avons ces investisseurs actifs :

  • Fonds VC Impact: Alter Equity, Citizen Capital, Racine², Shift4Good, INCO, Future positive Capital, Makesense, Satgana, Astanor, 2050, Capagro, AFI Ventures, Ring Capital, Swen Capital, Investir&+.
  • Clubs deals : Asterion Capital, Jeriko, Climate Club, Lita.co.
  • Family offices : Creadev, Kimpa, Blisce, Made for all, Fair Equity.


En 2024, nous observons des problématiques sur lesquelles les investisseurs mettent particulièrement l’accent :

  1. Fluidifier le marché de la batterie allant de la production via la gigafactory locale jusqu’à l’optimisation de la durée de vie des batteries.

  2. Répondre au besoin croissant d’infrastructures de recharge rapide pour les véhicules électriques mais également de l’optimisation de la consommation d’énergies chez les industriels.

Ces challenges sont stratégiques dans le développement futur de la mobilité en France et constituent un axe important pour réduire l’impact environnemental de l’industrie et de la mobilité. 

Nous avons des sociétés telles que Entroview (startup WILCO) qui a développé un logiciel SaaS de diagnostic des batteries Lithium permettant aux producteurs (les gigafactory) de réduire les temps de production et les pertes, et aux exploitants de réduire les coûts de maintenance, d’augmenter les durées de vie et le taux de réutilisation en seconde vie.

Sur le même secteur, nous avons vu une levée record de 850 m€ de Verkor fin 2023, qui marque un tournant pour la filière des batteries en France. Cette gigafactory de Dunkerque vise à combler un manque critique dans la chaîne de valeur des batteries en Europe. En produisant localement des batteries à faible empreinte carbone, Verkor répond non seulement à la demande croissante de véhicules électriques, mais contribue aussi à réduire la dépendance vis-à-vis des importations de batteries d’Asie, visant à sécuriser l’approvisionnement en batteries pour les constructeurs européens. Ce projet s’inscrit dans une stratégie européenne qui ambitionne de faire de l’Europe un leader mondial dans la production de technologies durables.

En vue de répondre à l’impact environnemental du secteur de la mobilité, l’accélération de l’adoption de véhicules électriques poussent des startups telles que Electra à se positionner sur le besoin de créer des infrastructures de recharges rapides ou HysetCo qui se concentre sur la mobilité hydrogène, un domaine crucial pour décarboner les transports urbains et professionnels. 

Suite à la crise énergétique en 2022 dans le secteur secondaire, les industriels subissent des problématiques sur leur consommation d’énergies. Highcast (startup WILCO) a développé une solution logiciel SaaS basée sur la planification en vue d’optimiser la consommation d’énergies des industriels.

En conclusion, ces challenges sont à la fois stratégiques pour la France mais également dans son développement économique En investissant dans des sociétés innovantes, cela permettra à la France d’être plus indépendante des énergies fossiles tout en réduisant son empreinte carbone.

GIM : Vers une adaptation des compétences pour une industrie éco-responsable

Anticiper et accompagner la transformation des métiers de la métallurgie. 

Guillemets - Bleu

Cette transition nécessite un besoin accru d’ingénieurs, de techniciens et de chercheurs.

Héloïse Roche, Responsable Développement & Animation des partenaires @ GIM 

La transition écologique dans l’industrie s’articule autour de plusieurs axes (consommation de matière première, d’énergie, émission de gaz à effet de serre, qualité de l’air, gestion des déchets et des effluents liquides…), qui viennent questionner les entreprises sur leurs produits et innovations, leurs process, leurs interactions avec leurs parties prenantes, leurs compétences.

Une étude publiée sur cette thématique par l’observatoire de l’OPCO2i analyse que la transition écologique ne devrait pas générer de nombreux nouveaux métiers mais viendra faire évoluer les métiers existants.

Deux familles de métiers seront particulièrement impactées : les achats (qui doivent se renforcer sur la connaissance de filières alternatives d’approvisionnement, l’intégration des critères environnementaux et la maîtrise des évolutions réglementaires) et l’ingénierie / R&D (qui doivent étudier les produits de manière systémique à travers l’analyse du cycle de vie, l’éco-conception et développer des capacités de travail en réseau à travers différents partenariats…).

De fait, cette transition nécessite un besoin accru d’ingénieurs, de techniciens et de chercheurs.

D’autres familles de métiers devraient également voir leurs compétences évoluer significativement, mais dans une moindre mesure, comme la logistique, la gestion des déchets et le HSE (augmentation du niveau d’expertise) ainsi que l’ingénierie d’affaire (intégration de connaissance d’éco-conception pour évaluer la faisabilité des projets) et les méthodes industrielles (conception et définition de process plus économes en énergie et matière).

Pour répondre à ces enjeux, les formations initiales et professionnelles se mettent en ordre de marche et verdissent leurs propositions.

Au-delà de l’évolution de ces métiers, les dirigeants sont de plus en plus conscients de la nécessité de sensibiliser l’ensemble des personnels aux enjeux de la transition écologique et plus largement de la RSE pour leur permettre de mieux appréhender la stratégie d’entreprise.

Avec sa charte d’engagement RSE +Engagés +Performants, la Branche de la Métallurgie accompagne les industriels dans leur démarche.

GTT : Concevoir des solutions de pointe pour un monde durable

La technologie, un levier essentiel de la transition énergétique.

Guillemets - Bleu

GTT s’engage à répondre aux défis environnementaux actuels en développant des solutions technologiques disruptives pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, notamment dans le secteur maritime, responsable d’environ 3 % des émissions mondiales de CO2.

GTT

Depuis 60 ans, le groupe GTT s’est imposé comme le leader mondial des systèmes de confinement cryogénique à membranes dédiés au transport et au stockage des gaz liquéfiés. Référence incontournable dans les secteurs du maritime et de l’énergie, GTT est porté par la conviction que la technologie est un levier essentiel de la transition énergétique. S

 

Sa mission : concevoir des solutions technologiques de pointe pour contribuer à la construction d’un monde durable.

 

Ancré dans une culture d’innovation, GTT s’engage à répondre aux défis environnementaux actuels en développant des solutions technologiques disruptives pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, notamment dans le secteur maritime, responsable d’environ 3 % des émissions mondiales de CO2.

Cette ambition se traduit par des projets audacieux. Ceux-ci incluent le développement de navires capables de transporter en grande quantité de l’hydrogène liquide à -252°C, l’optimisation énergétique des systèmes grâce à l’intelligence artificielle, et des procédés de capture et stockage du carbone à bord des navires. Pour GTT, l’innovation n’est pas un simple objectif, mais une nécessité pour accompagner la transformation du paysage énergétique mondial.

Pour accélérer sa transition vers un leadership technologique et environnemental, GTT a mené plusieurs acquisitions stratégiques et investissements ciblés. Ces initiatives visent à renforcer ses compétences internes tout en intégrant des technologies émergentes.

  • L’acquisition d’ELOGEN, spécialisé dans les électrolyseurs PEM pour la production d’hydrogène vert qui renforce la position de GTT dans le domaine de l’hydrogène vert, une technologie clé pour la transition énergétique.
  • L’intégration de VPS, expert en solutions digitales de gestion de l’énergie en temps réel et d’optimisation des routes maritimes contribuant à réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2 des navires.
  • En parallèle, via son fonds d’investissement GTT Strategic Ventures, le Groupe investit dans des startups innovantes développant des technologies pour décarboner le secteur du shipping.

     

Ces initiatives permettent à GTT d’élargir son portefeuille technologique et de diversifier ses activités, tout en restant à la pointe de l’innovation. Grâce à son capital humain, ses projets de R&D, ainsi que ses acquisitions et investissements stratégiques, GTT se positionne comme un leader incontournable de la transition énergétique et un pilier de l’innovation pour un futur plus respectueux de l’environnement.

EDF : Investir et collaborer pour accélérer la transition énergétique.

EDF s’engage pour accélérer la transition énergétique avec l’open innovation. 

Guillemets - Bleu

Une compréhension fine des besoins internes nous permet de trouver les bons partenaires startups pour chaque projet.

EDF

Quelle est la place de l’innovation et de la collaboration avec les startups dans votre stratégie Cleantech ?

L’innovation est centrale dans notre stratégie pour accompagner la transition énergétique et atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Nous collaborons avec les startups pour leur agilité et créativité, qui nous permettent de développer des solutions innovantes pour nos projets. L’open innovation est au cœur de notre approche, en captant des solutions externes pour relever les défis énergétiques.

Quels leviers favorisent ces collaborations ?

Notre équipe d’open innovation se base sur les priorités stratégiques de l’entreprise, telles que la décarbonation. Une compréhension fine des besoins internes nous permet de trouver les bons partenaires startups pour chaque projet. Grâce à notre CRM collaboratif « Start-Up Impulse », nous recensons plus de 12 000 startups dont l’activité est en lien avec les thématiques de notre cadrage stratégique de l’innovation, et nous mettons à disposition des outils comme la Connect Box, un guide qui compile outils et bonnes pratiques pour travailler efficacement et facilite la collaboration entre nos équipes et les startups.

L’investissement dans les startups renforce-t-il vos partenariats ?

Oui, à travers le corporate Venture EDF Pulse Ventures, nous investissons dans des startups qui partagent notre ambition de décarbonation, avec quatre axes principaux : aider nos clients à réduire leur empreinte carbone, produire de l’électricité bas carbone, développer des solutions de flexibilité pour le réseau électrique et adapter les infrastructures à la transition énergétique. Par exemple, nous avons investi dans Enerbrain, qui optimise l’énergie des bâtiments ou dans Monkey Factory, qui facilite l’accès aux mobilités douces à travers une application MaaS.

Pouvez-vous nous parler des Prix EDF Pulse ?

Les Prix EDF Pulse récompensent les initiatives innovantes internes et externes. Depuis 2014, plus de 3 600 projets ont été mis en lumière. Près de 200 d’entre eux ont bénéficié d’un accompagnement individuel pour accélérer leur développement. Ce dispositif stimule l’innovation en interne tout en soutenant des projets qui contribuent à la décarbonation.

En quoi les écosystèmes externes peuvent vous aider dans votre stratégie d’open innovation ?

Les partenariats avec des accélérateurs comme WILCO sont essentiels pour repérer les innovations prometteuses. Ces collaborations permettent d’accompagner les startups dans leur croissance tout en les intégrant à notre écosystème. Participer à des événements comme Vivatech renforce ces synergies et nous permet d’identifier des solutions Cleantech innovantes.

Quelle est votre vision de l’évolution des partenariats grands groupes-startups dans le domaine cleantech ?

Les partenariats startups/grands groupes connaissent une évolution positive, surtout dans la Cleantech. Nous profitons de l’agilité des startups tandis qu’elles bénéficient de notre expertise. Ces collaborations nous rapprochent d’un avenir énergétique durable.