WILCO

Synergies between France and Japan: Driving DeepTech innovation and collaboration

The recent panel discussion on synergies between France and Japan, held as part of the closing event of the DeepTech acceleration program operated by WILCO and SINEORA for the NEDO (Japanese government agency), shed light on the growing collaboration between these two ecosystems. The discussion explored the growth of Japan’s startup ecosystem, its international ambitions, and how French-Japanese collaboration can unlock innovation while addressing shared challenges.

The Japanese Startup Ecosystem: Growth Amidst Challenges

Japan’s startup ecosystem has undergone remarkable growth over the past decade, with investments multiplying by 10 to reach 600 million euros last year. This progress has been driven in part by corporate contributions, which account for 25% of startup investments, reflecting a growing appetite for open innovation. Deep tech and robotics have emerged as standout sectors, supported by university spin-offs and corporate ventures.

However, internationalization remains a challenge. Many Japanese startups struggle with marketing and communication, particularly in English, which limits their ability to connect with global customers and investors. Additionally, there is a cultural tendency to prioritize technical features over customer-centric value propositions, which can hinder success in Western markets.

French-Japanese Collaboration: Unlocking Complementarities

Collaboration between France and Japan highlights cultural and economic complementarities. Both countries are innovation-driven, yet their approaches differ in ways that can create synergies. France is actively pursuing solutions in green tech and reindustrialization, areas where Japan has valuable expertise. Meanwhile, Japanese startups can benefit from accessing the European market via France, leveraging networks like La French Tech to establish a foothold.

This exchange also offers opportunities for French companies to expand into the broader Asian market through Japan. However, success depends on overcoming cultural differences, improving communication, and fostering a better understanding of each ecosystem’s unique dynamics. These challenges underline the need for stronger collaboration and mutual adaptation.

Financing and Market Access: Bridging the Gaps

For Japanese startups looking to expand internationally, adapting to the expectations of foreign investors and customers is crucial. Global investors often find Japanese startups challenging to navigate due to language barriers, unfamiliar documentation, and differing business norms. This can create friction, especially during due diligence or negotiations.

Startups must refine their messaging to emphasize clear value for customers, rather than focusing solely on technical features. Additionally, building networks of « connectors » — individuals or organizations that facilitate introductions and act as bridges between ecosystems — is essential to creating smoother pathways for collaboration and investment.

Promoting Diversity and Leadership

A key takeaway from the discussion was the importance of promoting diversity in the entrepreneurial ecosystem. Efforts to achieve gender equity in leadership roles are seen as crucial to unlocking untapped potential. Organizations that fail to leverage the talents of women risk missing out on significant growth opportunities.

Encouraging female leadership, providing role models, and addressing unconscious gender biases are vital steps toward creating a more inclusive and dynamic startup ecosystem. Diversity is not only a moral imperative but also a driver of innovation and performance.

Conclusion

The collaboration between France and Japan represents an opportunity to harness the best of both ecosystems. Japan’s rapid growth in startup investment and focus on deep tech aligns well with France’s emphasis on innovation and sustainability. However, achieving success requires addressing key challenges, including cultural differences, communication gaps, and market adaptation.

By fostering deeper connections, refining value-driven messaging, and leveraging the strengths of both ecosystems, France and Japan can create a dynamic partnership that drives innovation and enables startups to thrive on the global stage. This collaboration holds the promise of not only advancing technology but also building a more inclusive and interconnected entrepreneurial world.

Enjeux de la mise en conformité pour les acteurs de la santé

Un cadre réglementaire au cœur de l’innovation en santé


L’intelligence artificielle (IA) révolutionne le secteur de la santé, mais son adoption soulève des enjeux complexes en matière de réglementation, de sécurité et d’éthique. L’AI Act, adopté par l’UE (entré en vigueur le 1er août 2024), s’impose comme une réponse stratégique pour encadrer cette transformation technologique. Ce règlement harmonise les pratiques tout en plaçant les utilisateurs et la gestion des risques au centre de la réflexion. L’AI Act impose des exigences strictes, allant de la classification des systèmes d’IA par niveaux de risque à des règles de transparence, d’explicabilité des modèles, de surveillance humaine et de gestion des biais.

 

Lors d’une table ronde organisée le 11 Décembre dernier par WILCO et LSI (partenaire #Healthcare), des experts pluridisciplinaires (juristes, laboratoires pharmaceutiques, startups et data scientists) ont exploré les implications de l’AI Act sur le secteur de la santé. Ensemble, ils ont analysé et décrypté les défis techniques, juridiques et éthiques tout en identifiant discutant des opportunités pour bâtir un écosystème alignant les acteurs de la santé autour de cette réglementation.

1 – Les défis de l’AI Act pour le secteur de la santé 

L’AI Act impose une classification par niveaux de risque : faible, modéré, élevé et inacceptable (accédez au support LSI sur l’AI act). Dans le secteur de la santé, où la sécurité des patients est cruciale et les données particulièrement sensibles, la plupart des systèmes IA sont classés dans la catégorie de risque élevé. Cette classification oblige les acteurs à mettre en place des mesures rigoureuses, comme par exemple des analyses de risques approfondies, une obligation de surveillance humaine, une documentation complète et des processus de validation poussés.

Pour les grands groupes, cela se traduit par de nouvelles obligations et une refonte organisationnelle : cartographie et classification des systèmes IA existants, structuration et formation des équipes dédiées et tratégie de mise en conformité, etc. Les industriels devront respecter à la lettre le calendrier réglementaire sous peine de s’exposer à d’amendes pouvant aller jusqu’à 35M€. Les startups, souvent limitées par des ressources financières et humaines, doivent quant à elles intégrer ces exigences dès la phase de conception.

Même si les exigences de l’AI Act s’inspirent de la philosophie et de la méthodologie réglementaire déjà présentes dans le secteur du dispositif médical, les startups seront obligées d’intégrer ces exigences supplémentaires, et ce dès la phase de conception. Leur parcours règlementaire étant déjà particulièrement complexe et malgré des ressources financières et humaines limitées dans les startups & PME, les exigences de l’AI Act vont certainement engendrer de nouveaux besoins en expertise et formations, voire même des recrutements spécifiques à l’IA.

Par ailleurs des éclaircissements quant aux mesures de soutien aux petites entreprises (bacs à sable règlementaires, mesures d’atténuation,…) devraient paraître prochainement.

Ces contraintes se superposent à d’autres réglementations tout en imposant de nouvelles obligations spécifiques à l’IA, comme le RGPD et les normes sur les dispositifs médicaux le MDR, ce qui complexifie la mise en conformité. Cela souligne un besoin impératif de collaboration entre experts métiers, experts data et autorités de régulation pour harmoniser les pratiques (notamment avec l’adoption de normes qualité harmonisées) et ainsi faciliter la mise en conformité.

2 – La collaboration, clé de réussite face à la réglementation

L’une des questions abordées lors de la table ronde a été l’impact de l’AI Act sur les collaborations entre startups et grands groupes. En effet, la question du statut (fournisseurs, déployeurs) et des obligations qui en découlent sont des points cruciaux à aborder dans le cadre d’un partenariat.

 

La collaboration entre ces acteurs étant incontournable pour innover durablement, il est nécessaire que chaque partie puisse anticiper sa responsabilité et aligner ses objectifs pour créer une relation de confiance.

 

De plus, ces collaborations peuvent être des opportunités pour partager les coûts liés à la conformité et renforcer les processus qualité. Par exemple, lors de projets dédiés à la détection de rechutes de dépression basés sur l’IA, comme ceux présentés par Dalia (startup accélérée par WILCO One), a identifié le partage clair des responsabilités entre les partenaires a été identifié comme un facteur clé de succès. Toutefois, ces partenariats doivent être structurés autour de bonnes pratiques, comme une acculturation croisée entre experts métiers et data scientists, afin de mutualiser efficacement les connaissances.

3 – L’AI Act, un levier pour un écosystème des solutions éthiques et innovantes

Au-delà des contraintes, l’AI Act ouvre des perspectives prometteuses. Il offre un cadre réglementaire pionnier et harmonisé à l’échelle européenne, renforçant ainsi la confiance des patients tout en positionnant l’Europe comme un leader de l’IA éthique. Cette approche favorise des projets responsables, où les enjeux de gouvernance des données et leurs impacts sur les patients sont au cœur des priorités.

 

L’AI Act favorise également une innovation durable en incitant les acteurs du secteur à développer des solutions alignées sur des standards élevés, gage de confiance pour les patients. Par exemple, les bonnes pratiques définies par la FDA (Food and Drug Administration) comme la gestion de la diversité des données et la limitation des biais, trouvent un écho direct dans les exigences du règlement européen. Ces efforts permettent de concilier performance économique et sécurité des patients, tout en assurant une compétitivité accrue à l’échelle mondiale.

Construire un futur durable pour l’IA en santé

L’AI Act redéfinit les règles du jeu : en exigeant une conformité stricte les exigences de l’AI Act poussent les acteurs de la santé à adopter une approche pluridisciplinaire, qualitative et structurante et à développer des solutions plus robustes, optimisées, sécurisées et transparentes.

 

Les discussions de la table ronde ont mis en lumière la nécessité d’une vision collective et transversale pour maximiser l’impact et aborder efficacement cette réglementation. En adoptant une approche collaborative et proactive, l’AI Act peut devenir le catalyseur d’un écosystème de santé plus éthique et performant, où la technologie est mise au service d’un progrès durable au bénéfice des patients.

Cet article a été co-rédigé par LSI et WILCO.

 

Pour toute question, vous pouvez contacter Maéva Joalland, spécialiste Innovation chez LSI : maeva.joalland@lsi.fr

Le CMD : Transformer les solutions à impact en projets à grande échelle

Accélérer les projets à impact positif.

Guillemets - Bleu

Des capacités triplées avec 6 entreprises en phase

de pré-industrialisation dès 2025 et 20 à l’horizon 2030.

Stéphane Gégout, Responsable Développement @CMD (Michelin)

Le Centre des Matériaux Durables (CMD) est l’un des quatre pôles du Parc Cataroux à Clermont-Ferrand, un projet de revitalisation unique en Europe dédié à l’innovation sous toutes ses formes. Il a pour vocation d’accélérer la montée en puissance de projets à impact positif dans le domaine des matériaux biosourcés ou recyclés. 


Les startups accueillies au Centre des Matériaux Durables sont intégrées à un écosystème innovant et collaboratif. Elles bénéficient des services et des structures de référence du site industriel Michelin de Cataroux.

Elles peuvent ainsi installer et valider leur démonstrateur semi-industriel de manière plus rapide, plus économique et plus sûre afin d’accéder à leur scale-up industriel.

Le Centre des Matériaux Durables, ce sont aujourd’hui 20 000 m², 170 emplois et 3 entreprises installées : Carbios, ResiCare et bobine. En 2025, 3 nouvelles entreprises rejoindront le Centre des Matériaux Durables dès le 1er semestre : Capillum, Numtech et Biotech Open Platform. Cette dernière est portée par Danone, la startup américaine DMC Biotechnologies, Michelin et le Crédit Agricole Centre France. Ces capacités seront triplées à l’horizon 2030 pour accueillir une vingtaine d’entreprises.

Une offre exhaustive et performante pour les Startups   

Une installation sur mesure

  • + de 20 000 M2 de plateaux industriels personnalisables
  • accompagnement et support pour l’installation des démonstrateurs
  • accès aux facilités d’un centre industriel Michelin de référence


Un environnement industriel au service de l’extrapolation des procédés

  • gestion des projets d’implantation de démonstrateurs
  • conception et réalisation de machines prototypes, simulation de procédés
  • plate-forme de chimie analytique Michelin de classe mondiale


Accès aux offres de Formation Développement du Parc Cataroux ainsi qu’au PIC (Pôle d’innovation collaboratif)

  • le Pôle compétences qui comprend la Manufacture Des Talents, université d’entreprise du groupe Michelin ouverte en 2022 et Hall 32, centre de formation aux métiers de l’industrie, créé en 2019 par plusieurs entreprises dont Michelin et en partenariat avec le Ministère de l’Education Nationale.
  • le Pôle d’Innovation Collaboratif, le PIC, qui ouvrira ses portes fin 2025, l’un des plus grands espaces de co-living et de co-working d’Europe avec une capacité d’accueil journalière de 2500 personnes. 


Un écosystème collaboratif

  • sociétés présentes au CMD début 2025 : Carbios, Carbiolice, bobine, Resicare, Capillum, Numtech
  • 2 pôles d’innovation ouverte dans les biotechnologies (Biotech Open Platform) et le recyclage.
  • Wilco, pôles de compétitivité Axelera et Polymeris, Clermont Auvergne Innovation, Auvergne Rhone-Alpes entreprises. 
  • partenariats et laboratoires communs avec le CNRS, UCA Université Clermont Auvergne et Michelin.

Le CMD en 3 points : 

  • Le maître-mot du Centre des Matériaux Durables est d’accélérer la montée en puissance des entreprises résidentes dans leur phase d’industrialisation. 

  • Un écosystème d’acteurs de l’innovation unique en Europe. 

  • Des capacités triplées avec 6 entreprises en phase de pré-industrialisation dès 2025 et 20 à l’horizon 2030.

 

Contact : www.lecentredesmateriauxdurables.fr



Les tendances d’investissement dans la CleanTech française

Financer l’innovation pour un impact durable.

Guillemets - Bleu

La France se distingue de plus en plus dans le domaine des CleanTech, avec des levées de fonds record qui illustrent la montée en puissance de ses entreprises dans la transition écologique. 

Patrick Nguyen, Expert Thématique Financement @ WILCO

La France se distingue de plus en plus dans le domaine des Cleantech, avec des levées de fonds record qui illustrent la montée en puissance de ses entreprises dans la transition écologique. Nous avons noté une hausse des investissements en 2023 vers les sociétés sur la transition écologique puis une absence de variation sur le premier semestre 2024 comparé au premier semestre 2023. 

Depuis le début de l’année 2024, une émergence de plusieurs fonds d’investissement avec une thèse spécifique à la cleantech tels que Wind Capital (100 m€), Axeleo Green Tech Industry (125 m€), Teampact Ventures (30 m€), INCO Invess IDF (10 m€). Il y a clairement une volonté du gouvernement et des institutions privées à flécher les capitaux vers des fonds avec une thèse spécifique avec un impact sur l’environnement.. Dans le marché de l’investissement où l’écosystème se structure en 3 typologies d’investisseurs, nous avons ces investisseurs actifs :

  • Fonds VC Impact: Alter Equity, Citizen Capital, Racine², Shift4Good, INCO, Future positive Capital, Makesense, Satgana, Astanor, 2050, Capagro, AFI Ventures, Ring Capital, Swen Capital, Investir&+.
  • Clubs deals : Asterion Capital, Jeriko, Climate Club, Lita.co.
  • Family offices : Creadev, Kimpa, Blisce, Made for all, Fair Equity.


En 2024, nous observons des problématiques sur lesquelles les investisseurs mettent particulièrement l’accent :

  1. Fluidifier le marché de la batterie allant de la production via la gigafactory locale jusqu’à l’optimisation de la durée de vie des batteries.

  2. Répondre au besoin croissant d’infrastructures de recharge rapide pour les véhicules électriques mais également de l’optimisation de la consommation d’énergies chez les industriels.

Ces challenges sont stratégiques dans le développement futur de la mobilité en France et constituent un axe important pour réduire l’impact environnemental de l’industrie et de la mobilité. 

Nous avons des sociétés telles que Entroview (startup WILCO) qui a développé un logiciel SaaS de diagnostic des batteries Lithium permettant aux producteurs (les gigafactory) de réduire les temps de production et les pertes, et aux exploitants de réduire les coûts de maintenance, d’augmenter les durées de vie et le taux de réutilisation en seconde vie.

Sur le même secteur, nous avons vu une levée record de 850 m€ de Verkor fin 2023, qui marque un tournant pour la filière des batteries en France. Cette gigafactory de Dunkerque vise à combler un manque critique dans la chaîne de valeur des batteries en Europe. En produisant localement des batteries à faible empreinte carbone, Verkor répond non seulement à la demande croissante de véhicules électriques, mais contribue aussi à réduire la dépendance vis-à-vis des importations de batteries d’Asie, visant à sécuriser l’approvisionnement en batteries pour les constructeurs européens. Ce projet s’inscrit dans une stratégie européenne qui ambitionne de faire de l’Europe un leader mondial dans la production de technologies durables.

En vue de répondre à l’impact environnemental du secteur de la mobilité, l’accélération de l’adoption de véhicules électriques poussent des startups telles que Electra à se positionner sur le besoin de créer des infrastructures de recharges rapides ou HysetCo qui se concentre sur la mobilité hydrogène, un domaine crucial pour décarboner les transports urbains et professionnels. 

Suite à la crise énergétique en 2022 dans le secteur secondaire, les industriels subissent des problématiques sur leur consommation d’énergies. Highcast (startup WILCO) a développé une solution logiciel SaaS basée sur la planification en vue d’optimiser la consommation d’énergies des industriels.

En conclusion, ces challenges sont à la fois stratégiques pour la France mais également dans son développement économique En investissant dans des sociétés innovantes, cela permettra à la France d’être plus indépendante des énergies fossiles tout en réduisant son empreinte carbone.

GIM : Vers une adaptation des compétences pour une industrie éco-responsable

Anticiper et accompagner la transformation des métiers de la métallurgie. 

Guillemets - Bleu

Cette transition nécessite un besoin accru d’ingénieurs, de techniciens et de chercheurs.

Héloïse Roche, Responsable Développement & Animation des partenaires @ GIM 

La transition écologique dans l’industrie s’articule autour de plusieurs axes (consommation de matière première, d’énergie, émission de gaz à effet de serre, qualité de l’air, gestion des déchets et des effluents liquides…), qui viennent questionner les entreprises sur leurs produits et innovations, leurs process, leurs interactions avec leurs parties prenantes, leurs compétences.

Une étude publiée sur cette thématique par l’observatoire de l’OPCO2i analyse que la transition écologique ne devrait pas générer de nombreux nouveaux métiers mais viendra faire évoluer les métiers existants.

Deux familles de métiers seront particulièrement impactées : les achats (qui doivent se renforcer sur la connaissance de filières alternatives d’approvisionnement, l’intégration des critères environnementaux et la maîtrise des évolutions réglementaires) et l’ingénierie / R&D (qui doivent étudier les produits de manière systémique à travers l’analyse du cycle de vie, l’éco-conception et développer des capacités de travail en réseau à travers différents partenariats…).

De fait, cette transition nécessite un besoin accru d’ingénieurs, de techniciens et de chercheurs.

D’autres familles de métiers devraient également voir leurs compétences évoluer significativement, mais dans une moindre mesure, comme la logistique, la gestion des déchets et le HSE (augmentation du niveau d’expertise) ainsi que l’ingénierie d’affaire (intégration de connaissance d’éco-conception pour évaluer la faisabilité des projets) et les méthodes industrielles (conception et définition de process plus économes en énergie et matière).

Pour répondre à ces enjeux, les formations initiales et professionnelles se mettent en ordre de marche et verdissent leurs propositions.

Au-delà de l’évolution de ces métiers, les dirigeants sont de plus en plus conscients de la nécessité de sensibiliser l’ensemble des personnels aux enjeux de la transition écologique et plus largement de la RSE pour leur permettre de mieux appréhender la stratégie d’entreprise.

Avec sa charte d’engagement RSE +Engagés +Performants, la Branche de la Métallurgie accompagne les industriels dans leur démarche.

GTT : Concevoir des solutions de pointe pour un monde durable

La technologie, un levier essentiel de la transition énergétique.

Guillemets - Bleu

GTT s’engage à répondre aux défis environnementaux actuels en développant des solutions technologiques disruptives pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, notamment dans le secteur maritime, responsable d’environ 3 % des émissions mondiales de CO2.

GTT

Depuis 60 ans, le groupe GTT s’est imposé comme le leader mondial des systèmes de confinement cryogénique à membranes dédiés au transport et au stockage des gaz liquéfiés. Référence incontournable dans les secteurs du maritime et de l’énergie, GTT est porté par la conviction que la technologie est un levier essentiel de la transition énergétique. S

 

Sa mission : concevoir des solutions technologiques de pointe pour contribuer à la construction d’un monde durable.

 

Ancré dans une culture d’innovation, GTT s’engage à répondre aux défis environnementaux actuels en développant des solutions technologiques disruptives pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, notamment dans le secteur maritime, responsable d’environ 3 % des émissions mondiales de CO2.

Cette ambition se traduit par des projets audacieux. Ceux-ci incluent le développement de navires capables de transporter en grande quantité de l’hydrogène liquide à -252°C, l’optimisation énergétique des systèmes grâce à l’intelligence artificielle, et des procédés de capture et stockage du carbone à bord des navires. Pour GTT, l’innovation n’est pas un simple objectif, mais une nécessité pour accompagner la transformation du paysage énergétique mondial.

Pour accélérer sa transition vers un leadership technologique et environnemental, GTT a mené plusieurs acquisitions stratégiques et investissements ciblés. Ces initiatives visent à renforcer ses compétences internes tout en intégrant des technologies émergentes.

  • L’acquisition d’ELOGEN, spécialisé dans les électrolyseurs PEM pour la production d’hydrogène vert qui renforce la position de GTT dans le domaine de l’hydrogène vert, une technologie clé pour la transition énergétique.
  • L’intégration de VPS, expert en solutions digitales de gestion de l’énergie en temps réel et d’optimisation des routes maritimes contribuant à réduire la consommation de carburant et les émissions de CO2 des navires.
  • En parallèle, via son fonds d’investissement GTT Strategic Ventures, le Groupe investit dans des startups innovantes développant des technologies pour décarboner le secteur du shipping.

     

Ces initiatives permettent à GTT d’élargir son portefeuille technologique et de diversifier ses activités, tout en restant à la pointe de l’innovation. Grâce à son capital humain, ses projets de R&D, ainsi que ses acquisitions et investissements stratégiques, GTT se positionne comme un leader incontournable de la transition énergétique et un pilier de l’innovation pour un futur plus respectueux de l’environnement.

EDF : Investir et collaborer pour accélérer la transition énergétique.

EDF s’engage pour accélérer la transition énergétique avec l’open innovation. 

Guillemets - Bleu

Une compréhension fine des besoins internes nous permet de trouver les bons partenaires startups pour chaque projet.

EDF

Quelle est la place de l’innovation et de la collaboration avec les startups dans votre stratégie Cleantech ?

L’innovation est centrale dans notre stratégie pour accompagner la transition énergétique et atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Nous collaborons avec les startups pour leur agilité et créativité, qui nous permettent de développer des solutions innovantes pour nos projets. L’open innovation est au cœur de notre approche, en captant des solutions externes pour relever les défis énergétiques.

Quels leviers favorisent ces collaborations ?

Notre équipe d’open innovation se base sur les priorités stratégiques de l’entreprise, telles que la décarbonation. Une compréhension fine des besoins internes nous permet de trouver les bons partenaires startups pour chaque projet. Grâce à notre CRM collaboratif « Start-Up Impulse », nous recensons plus de 12 000 startups dont l’activité est en lien avec les thématiques de notre cadrage stratégique de l’innovation, et nous mettons à disposition des outils comme la Connect Box, un guide qui compile outils et bonnes pratiques pour travailler efficacement et facilite la collaboration entre nos équipes et les startups.

L’investissement dans les startups renforce-t-il vos partenariats ?

Oui, à travers le corporate Venture EDF Pulse Ventures, nous investissons dans des startups qui partagent notre ambition de décarbonation, avec quatre axes principaux : aider nos clients à réduire leur empreinte carbone, produire de l’électricité bas carbone, développer des solutions de flexibilité pour le réseau électrique et adapter les infrastructures à la transition énergétique. Par exemple, nous avons investi dans Enerbrain, qui optimise l’énergie des bâtiments ou dans Monkey Factory, qui facilite l’accès aux mobilités douces à travers une application MaaS.

Pouvez-vous nous parler des Prix EDF Pulse ?

Les Prix EDF Pulse récompensent les initiatives innovantes internes et externes. Depuis 2014, plus de 3 600 projets ont été mis en lumière. Près de 200 d’entre eux ont bénéficié d’un accompagnement individuel pour accélérer leur développement. Ce dispositif stimule l’innovation en interne tout en soutenant des projets qui contribuent à la décarbonation.

En quoi les écosystèmes externes peuvent vous aider dans votre stratégie d’open innovation ?

Les partenariats avec des accélérateurs comme WILCO sont essentiels pour repérer les innovations prometteuses. Ces collaborations permettent d’accompagner les startups dans leur croissance tout en les intégrant à notre écosystème. Participer à des événements comme Vivatech renforce ces synergies et nous permet d’identifier des solutions Cleantech innovantes.

Quelle est votre vision de l’évolution des partenariats grands groupes-startups dans le domaine cleantech ?

Les partenariats startups/grands groupes connaissent une évolution positive, surtout dans la Cleantech. Nous profitons de l’agilité des startups tandis qu’elles bénéficient de notre expertise. Ces collaborations nous rapprochent d’un avenir énergétique durable.

Décryptage WILCO One E-Health : éclairages & tendances sur la santé connectée

La communauté WILCO One E-Health décrypte la santé numérique de demain, et accueille des nouveaux entrepreneurs talentueux.  Focus en exclusivité sur les tendances du futur et des expériences inspirantes de partenariats gagnants.

L’innovation numérique au service du système de santé

Le secteur de la santé fait face à des défis majeurs : pénurie de praticiens, maladies chroniques en hausse et parcours de soins complexes. Le Décryptage WILCO One E-Health offre un éclairage unique sur les tendances et solutions qui transforment le secteur. Cette initiative valorise les synergies entre startups prometteuses et leaders de la santé, avec un objectif commun : bâtir un système de soins connecté, inclusif et durable.

Décryptage des tendances et des témoignages croisés

Les partenaires ETI/Grands Groupes sont engagés pour détecter les dernières tendances du secteur et accélérer l’innovation grâce à des synergies avec les startups. Deux d’entre eux partagent leurs visions et ambitions pour façonner la santé connectée de demain.

Trois collaborations gagnantes sont également dévoilées à travers des témoignages croisés inspirants.

La nouvelle promotion WILCO One E-Health S2 2024

Une nouvelle promotion WILCO One E-Health soutenue par des grandes entreprises leaders de la santé : AG2R La Mondiale, AXA, Caisse d’Epargne Ile-de-France, Cisco, CNP Assurances, Hôpital Privé Nord Parisien, LSI, SantéCité, Servier.

Ces startups ambitieuses bénéficieront d’un prêt entrepreneurs à taux zéro jusqu’à 150 k€ par startup et d’un programme d’accélération de 3 ans, axé sur des leviers clés de développement (RH, Sales & Marketing, Financement, Tech & Produit). Le programme WILCO One leur permet d’accéder à des atouts exclusifs : coaching personnalisé d’Elise Gaubert, Business Manager WILCO E-Health et d’experts thématiques,  méthodologie WILCO KPI-driven, écosystème E–santé unique – Alumni, Mentors Entrepreneurs, ETI/Grands Groupes, Investisseurs BA/VC/FO.


Bienvenue aux 6 startups de la promotion : AlphaBrain, Maison Né, Neok, Pictaderm, Poupette, Tango.  Découvrez ces solutions innovantes au coeur du Décryptage WILCO One E-Health. 

Les clés pour bien comprendre la proposition de valeur

Attirer l’attention des clients potentiels est un défi constant pour les startups. Dans un marché saturé, une proposition de valeur bien définie est essentielle pour capter et maintenir l’intérêt. Le succès ne réside pas seulement dans une bonne idée, mais dans la capacité à la rendre captivante et pertinente pour les clients.

Il est fréquent que les startups négligent de comprendre ce qui est vraiment important pour leurs clients. Trop souvent, les fondateurs se concentrent sur les caractéristiques de leur produit sans prendre le recul nécessaire pour se mettre à la place de l’utilisateur. Voyons dans cet article les 3 erreurs fréquentes que font les startups sur la proposition de valeur. 

Identifier une bonne proposition de valeur

Dans les premiers stades de développement, se démarquer est difficile. Chez WILCO, nous constatons que les startups ont souvent du mal dans l’identification de ce qui rend leur offre unique et pertinente pour leurs clients.

Pour qu’une proposition de valeur soit convaincante, elle doit répondre à un besoin précis. Il est essentiel de bien comprendre pour qui le produit est destiné et quel problème spécifique il résout. Cette analyse est souvent une étape difficile pour les startups, qui peuvent avoir une idée innovante mais peinent à bien cerner les besoins exacts de leur public cible. Nous poussons énormément les startups WILCO à clarifier leur compréhension du marché et à ajuster leur proposition en conséquence.

1. Un problème initialement mal défini

Une proposition de valeur réussie repose sur deux aspects :

  1. Côté client : Les besoins, les douleurs et les gains recherchés.
  2. Côté solution : Les fonctionnalités qui répondent aux besoins, atténuent les douleurs et apportent des gains.

De nombreuses startups se précipitent sur la solution sans comprendre le côté client. Alors qu’il est essentiel de prendre le temps de définir clairement le problème avant de développer la solution. Une idée ne devient une opportunité que si elle résout un problème réel et si les clients sont prêts à payer pour la solution. 

Pour Uber par exemple, il ne s’agissait pas seulement de proposer des taxis via une application, mais de répondre aux frustrations des clients (manque de disponibilité et prix) face aux taxis traditionnels.

Valider ce point dès le départ permet d’éviter de développer une solution qui n’intéresse pas le marché cible. 

2. Évaluer l’importance du problème

Êtes-vous “nice to have” ou “must have” ? 

Très souvent, les startups ne testent pas suffisamment régulièrement leur proposition de valeur sur le terrain, à travers des études de marché et des retours utilisateurs. Notre métier, consiste alors à les aider à prioriser et aller très vite se confronter à la réalité terrain.

Une proposition de valeur ne doit jamais rester une hypothèse. Elle doit être testée et validée pour s’assurer qu’elle résonne avec le marché cible. Ca consiste donc à vérifier si la promesse faite au segment correspond à la perception réelle du client. Y a-t-il un écart à combler ?

L’évaluation peut se faire par des tests utilisateurs ou des enquêtes. Il vaut mieux découvrir tôt que l’idée n’est pas pertinente et ajuster son approche plutôt que de gaspiller des mois de travail. Cela implique d’écouter les utilisateurs et d’adapter la solution en fonction de leurs retours.

3. Construire la solution

Une fois le problème validé, il est temps de développer une solution simple, attractive et efficace pour le public cible. Cela implique des itérations basées sur les retours utilisateurs. 

La méthodologie est très importante dans cette phase et c’est pour cette raison que notre approche WILCO passe par des sessions de mentoring avec des experts, qui aident les startups à affiner leur proposition de valeur à chaque étape de leur développement.

Certaines startups réussissent en restant flexibles et en ajustant constamment leur solution en fonction des retours. Par exemple, plusieurs ont dû modifier leur produit initial avant de trouver la bonne formule qui répondait aux attentes des clients.

Conclusion

En résumé, une proposition de valeur efficace repose sur une compréhension approfondie du problème, une évaluation précise de son importance pour le client, et la création d’une solution adaptée. Elle doit être testée régulièrement pour garantir qu’elle continue de répondre aux besoins du marché. Chez WILCO, les startups sont accompagnées tout au long de ce processus pour maximiser leur impact et favoriser leur croissance.

Anticiper sa conformité règlementaire pour bâtir des solutions durables avec LSI

Les défis règlementaires à relever pour accélérer l’innovation en santé.

Guillemets - Bleu

Les startups doivent adopter dès le début une stratégie proactive et intégrée, garantissant la conformité et la sécurité de leurs produits.

Richard Lévy, CEO de LSI

Peux-tu nous présenter LSI ?

Le groupe LSI, fort de plus de 100 experts en santé et en numérique, soutient les startups, PME et grandes entreprises, tout en facilitant leur collaboration avec l’écosystème.

Comment LSI aide les startups sur leurs enjeux data pour les aider à réussir leurs collaboration avec les grands groupes ?

LSI combine une expertise verticale, de la startup à l’industriel, et une expertise horizontale, englobant la R&D, les essais cliniques, l’accès au marché, le QARA et le numérique. Cela nous permet de proposer un accompagnement global à forte valeur ajoutée.

Quelles nouvelles règlementations sont à prévoir dans ce secteur ?

Les entreprises du secteur de la santé en Europe doivent se conformer à un cadre réglementaire exigeant, comprenant notamment le MDR, le marquage CE, le RGPD et l’AI Act. Ces régulations imposent des standards stricts en termes de sécurité, performance, protection des données et transparence, en particulier pour les dispositifs à haut risque.

 

Pour se préparer à ces exigences, les startups doivent adopter dès le début une stratégie proactive et intégrée, garantissant la conformité et la sécurité de leurs produits, tout en veillant à répondre aux exigences réglementaires du marché.

Quels sont les avantages d’adopter les bonnes pratiques réglementaires dès le début ? A l’inverse, à quels dangers les startups font face si elles n’anticipent pas ces sujets ?

Adopter les bonnes pratiques réglementaires dès le début offre de multiples avantages aux startups santé. Cela assure la conformité aux exigences du marché (MDR, CE, FDA, RGPD), évite des retards coûteux dans le processus de certification, et facilite un accès plus rapide au marché. En anticipant, les startups renforcent leur crédibilité auprès des partenaires, investisseurs et clients, tout en démontrant leur capacité à proposer des solutions fiables et sécurisées. Une telle approche permet également d’instaurer une culture de la qualité, gage de professionnalisme et d’efficacité à long terme. 

À l’inverse, ne pas anticiper ces enjeux expose les startups à des risques majeurs. L’absence de conformité peut entraîner des retards significatifs, voire empêcher la commercialisation des produits. Les surcoûts liés à des ajustements tardifs ou des sanctions réglementaires peuvent gravement impacter les finances de l’entreprise. De plus, un manque de préparation peut nuire à l’image de la startup auprès de ses partenaires et investisseurs, ralentissant ainsi son développement.

Quels sont les pré-requis pour initier un partenariat avec des acteurs de la santé (Cliniques, Hôpitaux, Labos…)

Pour initier un partenariat avec des acteurs de la santé (cliniques, hôpitaux, laboratoires), il est essentiel de :

 

  • Mettre en avant la valeur unique de votre solution ainsi que son avantage concurrentiel.
  • Garantir la conformité aux normes de qualité et aux exigences réglementaires.
  • Présenter une solidité clinique démontrée par des données et des publications.
  • Assurer que la solution soit standardisée, inter-opérable et sécurisée.
  • Disposer d’un historique de résultats probants avec des retours positifs de clients ou partenaires.

 

De plus, il est recommandé de développer une relation de confiance en partageant une vision commune avec votre partenaire et en vous assurant que votre solution correspond à sa stratégie à long terme. Pour optimiser les chances de succès, envisagez de mettre en place un plan d’adoption et de proposer des services complémentaires, tels que l’assistance technique, le support personnalisé ou des formations. Il est également judicieux de démontrer la valeur ajoutée de votre solution, notamment en calculant le ROI, en soulignant les économies réalisées (temps, coûts, etc.), ou en améliorant l’image de marque de votre partenaire.