WILCO

5G Industrielle : son impact dans l’industrie

La récente table ronde sur la 5G industrielle organisée par WILCO et son partenaire CISCO a mis en lumière l’importance croissante de cette technologie pour transformer les environnements industriels. Les intervenants ont partagé leurs perspectives sur l’impact de la 5G, ces innovations et nouveaux usages, les risques de son déploiement et l’avenir de ce facteur de réindustrialisation.

Intervenants de la table ronde :
Spécialiste marché : Philippe Herbert (Président de la mission 5G), Guillaume Poultorak (WILCO)
Coprproate engagés : Thierry Gruzska (CISCO), Eric Hamel (CISCO), Christophe Bejina (Alcatel Submarine Networks)
Entrepreneurs et investisseurs Industry : Jonathan Guyot (Sycon), Sofiane Imadali (Lablabee), Renan Devillières (OSS Ventures), Ronan Mouchoux (XRator).

Introduction à la 5G Industrielle

Philippe Herbert, Président de la Mission 5G,  a ouvert la discussion en soulignant le rôle crucial de la 5G dans l’évolution vers l’industrie 4.0 et 5.0. La 5G devient le facteur X, permettant une gestion des flux numériques en temps réel, une flexibilité accrue des processus et une meilleure gestion des données environnementales. Sa couverture stable et sécurisée, à des coûts d’investissement minimes grâce à un nombre réduit d’antennes, en fait un atout majeur pour les entreprises. L’initiative ‘Campus Fablab 5G industrielle’ illustre cette transformation, permettant un déploiement optimal des infrastructures. Ces lieux fédérateurs, situés dans des bassins industriels, agrègent l’écosystème industriel local pour répondre aux besoins spécifiques des projets industriels, tout en supportant la mission 5G.

Innovations et nouveaux usages de la 5G

La 5G ne se contente pas seulement d’améliorer les vitesses de données par rapport à la 4G. Elle ouvre la voie à de nouveaux cas d’utilisation, notamment dans l’Internet des objets (IoT) et les communications critiques. Par exemple, la faible latence promise par la 5G est cruciale pour le succès des voitures autonomes, permettant une interactivité en temps réel avec d’autres véhicules et l’infrastructure routière. De plus, la 5G permet un fonctionnement prolongé des objets connectés avec une consommation électrique minimale, facilitant leur exploitation sur des périodes de plusieurs mois voire années sans intervention humaine. Cette flexibilité transforme divers secteurs, y compris la logistique, la santé et la gestion d’infrastructures urbaines.

Source : https://www.thalesgroup.com/fr/europe/france/dis/mobile/inspiration/5g

L’environnement de la 5G dans l’industrie : risques et cybersécurité

Ronan Mouchoux a abordé les risques liés à l’augmentation exponentielle des flux de données avec la 5G. Bien que les gestionnaires de flotte soient des cibles privilégiées pour les pirates, les menaces restent limitées en raison des connaissances et du matériel nécessaires pour mener une attaque. Cependant, l’impact potentiel d’une attaque réussie peut être énorme. La cyberdéfense devient ainsi un enjeu géopolitique majeur. Jonathan Guyot a insisté sur la nécessité de garantir une faible latence et un haut débit tout en maintenant la sécurité. Il a également mis en avant les différents aspects de la 5G (publique, privée, hybride) et l’importance de bien définir les besoins pour choisir la technologie la plus adaptée. Sofiane Imadali a expliqué que la 5G est un service et un logiciel, souvent proposé par les fournisseurs de cloud. La méconnaissance des compétences nécessaires pour gérer correctement la 5G nécessite un travail de vulgarisation. Il est crucial de comprendre que la 5G privée diffère de la 5G grand public et requiert une couverture des zones spécifiques pour assurer un débit constant.

Par ailleurs, la 5G pose des défis en matière de sécurité que les réseaux précédents n’avaient pas. Les antennes actives utilisées pour la 5G permettent de restreindre le signal à la zone de présence du terminal, minimisant ainsi les interférences et la consommation électrique. Cependant, cette technologie nécessite une manière différente de mesurer les émissions électromagnétiques pour garantir la sécurité sanitaire, car la méthode traditionnelle utilisée pour la 2G, 3G et 4G ne sera plus adaptée. L’Agence nationale des fréquences travaille actuellement sur ces nouvelles méthodes de mesure, en collaboration avec des organismes de santé publique et des opérateurs télécoms.

Source : https://www.arcep.fr/nos-sujets/parlons-5g-toutes-vos-questions-sur-la-5g.html

 

Retours d’expérience et analyse du déploiement en France

Christophe Bejina a partagé l’expérience d’Alcatel Submarine Networks (ASN), qui a vu une explosion de la demande de câbles sous-marins ces dernières années. La digitalisation des ateliers de production, facilitée par le passage à la 5G privée en 2020, a permis un accès plus rapide et simplifié aux données. Renan Devillieres a souligné l’importance de la 5G dans le contexte industriel, le deuxième plus grand générateur de données. Pour rester leaders, les secteurs industriels doivent adopter cette technologie, évitant ainsi de se retrouver en position de rattrapage. Eric Hamel a évoqué les disparités technologiques en termes de fréquences (GHz et MHz) et de réseaux déployés selon les régions. La standardisation des technologies permet une meilleure interopérabilité et une convergence entre le software, le hardware et les réseaux télécoms.

 

Quel avenir pour la 5G Industrielle en France ?

Philippe Herbert a souligné que la 5G devient accessible pour les entreprises de taille intermédiaire (ETI). Les principaux obstacles restent l’éducation sur les avantages de la 5G, la coexistence avec d’autres technologies et les compétences nécessaires pour son utilisation. Actuellement, une demi-douzaine d’industriels ont adopté la 5G en production, avec des projections allant jusqu’à une dizaine d’ici la fin de l’année. Une centaine de sociétés sont en réflexion sur son déploiement, montrant un intérêt croissant. Thierry Gruszka a mentionné de nombreux projets innovants en cours dans divers secteurs, comme la santé et l’industrie, grâce à la 5G. Ces projets, souvent en partenariat avec des universités et des startups locales, démontrent la pertinence de la 5G lorsque déployée de manière ciblée. Christophe Bejina a conclu en expliquant qu’ASN a entièrement déployé son dispositif 5G pour digitaliser ses ateliers de production. Cependant, il reste nécessaire de former les employés et de sensibiliser aux enjeux.

Le déploiement de la 5G en France a commencé fin 2020 avec l’attribution des premières fréquences par l’Arcep. Actuellement, plus de 14 223 antennes 5G sont opérationnelles, installées par les principaux opérateurs tels que Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR. Cela permet une couverture croissante du territoire national, bien que des zones rurales et industrielles soient particulièrement ciblées pour assurer un équilibre territorial. La 5G est vue non seulement comme une évolution technologique, mais également comme un axe stratégique pour rehausser la compétitivité de la France sur la scène internationale, avec des applications potentielles dans la télémédecine, le transport autonome et les infrastructures intelligentes.

Source : https://www.thalesgroup.com/fr/europe/france/dis/mobile/inspiration/5g et https://www.arcep.fr/nos-sujets/parlons-5g-toutes-vos-questions-sur-la-5g.html

La 5G industrielle se présente comme une révolution pour les secteurs manufacturiers et technologiques. Elle offre des opportunités inégalées en termes de connectivité, de flexibilité et de gestion des données, tout en présentant des défis en matière de sécurité et de compétences. L’avenir de la 5G industrielle en France semble prometteur, avec un intérêt grandissant de la part des entreprises de tous les secteurs.

 

Quelles sont les étapes pour négocier un partenariat stratégique avec un grand groupe ?

Dans un environnement de plus en plus compétitif, la capacité d’une startup à négocier efficacement des partenariats stratégiques avec de grands comptes peut être un facteur déterminant de son succès. 

 

Comment mettre en place un cadre robuste pour un tel partenariat ? Quelles sont les différentes phases de ces discussions et les points clés à prendre en compte ? 

 

Ces insights clés ont été recueillis par Mathias Boulanger, Expert Thématique Sales/Marketing WILCO, lors d’une table ronde organisée avec Eric Elabd (EY Ventury Avocats). 

Premiers échanges

Poser les bases de la relation à venir : dès le début de la négociation, il est primordial de sécuriser les informations échangées à travers un accord de non-divulgation (NDA), tout en établissant un cadre clair pour les discussions à venir.

 

Phaser les discussions :de la mise en place du NDA à la formalisation de l’entrée en négociation via une lettre d’intention (LOI), chaque étape doit être planifiée pour garantir un avancement efficace tout en préservant les intérêts des deux parties.

 

Le NDA est crucial pour protéger les informations sensibles, la LOI formalise l’engagement mutuel de négocier sérieusement : ce sont des fondations solides pour la suite des discussions.

 

Les 4 points clés d’une négociation

Plusieurs points d’attention émergent : périmètre de l’accord, engagements des parties, termes financiers, conditions de sortie. 

Chaque terme de l’accord  doit être négocié avec soin pour équilibrer les besoins et les attentes de chaque partie. A ce stade, il est primordial de comprendre le positionnement du grand compte sur son marché, ses attentes (opérationnelles, commerciales…) et d’établir des objectifs clairs (kpi) à l’issue de la phase de preuve de concept (POC).

Stratégie de négociation: aligner les intérêts à long terme

La préparation minutieuse de chaque étape de négociation est essentielle. A partir de la situation actuelle, prendre en compte les objectifs à  long terme des acteurs impliqués, permet de poser les bases d’une relation solide, et de limites claires.

Post-négociation : continuer ses efforts

Points d’étape réguliers, réunions de suivi et communication transparente sont essentiels pour garantir la réussite à long terme d’un partenariat.

Le CMD (Michelin) et WILCO : Un partenariat gagnant vers une industrie durable

Le Centre des Matériaux Durables, accélérateur d’innovation initié par Michelin, et WILCO célèbrent un nouveau partenariat stratégique.

Dans ce regard croisé exclusif, Stéphane Gégout, Responsable du développement du CMD et Eric Vaysset, CEO de WILCO, livrent leurs visions et ambitions communes. Ensemble, ils s’engagent à stimuler la croissance de solutions durables pour l’industrie.

Découvrez dans cette interview comment cette alliance vise à accélérer le passage à l’échelle des startups et répondre aux défis environnementaux et sociétaux.

Pouvez-vous présenter votre entreprise ?

C’est quoi le Centre des Matériaux Durables ?

 

Stéphane Gégout, Responsable du Développement du CMD

 

Le Centre des Matériaux Durables est l’un des quatre pôles du Parc Cataroux, un projet de revitalisation unique en Europe dédié à l’innovation sous toutes ses formes. Imaginez un site industriel de 42 ha en plein centre-ville de Clermont Ferrand, qui a porté la recherche et le développement de Michelin pendant plus d’un siècle !   
 

C’est aujourd’hui dans ce lieu, fort de cette histoire, que nous y avons implanté le Centre des Matériaux Durables, un accélérateur d’innovations porté par Michelin avec la vocation de développer des filières circulaires dans le domaine des matériaux biosourcés ou recyclés. Notre projet c’est de mettre à disposition de jeunes startups prometteuses de la Deeptech nos installations, nos équipes et notre savoir-faire de premier ordre, dans le pilotage et la montée en échelle de technologies complexes. 


Que propose le CMD aux startups qu’il accueille  ?

 

Stéphane Gégout, Responsable du Développement du CMD

 

Cela tient en 3 mots : rapide, économique et sûr : voilà les promesses du CMD. Nous mettons en œuvre en effet auprès des startups que nous accueillons nos réseaux, nos compétences techniques de la R&D Michelin et des structures adjacentes au site Michelin de Cataroux pour garantir les conditions d’un démonstrateur industriel réussi. 


Nous proposons également un accès aux structures innovantes du Parc Cataroux
, comme la Manufacture Des Talents et Hall 32 avec des innovations pédagogiques dans les domaines business, management, industriels ou techniques. Ou encore les activités du PIC (le d’Innovation Collaboratif qui ouvrira fin 2025), voisin du CMD, qui vont en faire un lieu de référence pour aider à créer et développer des activités à impact positif. Ce sera également un lieu unique et fédérateur à Clermont-Ferrand avec coworking dynamique, foodcourt et coliving entre autres….

Eric Vaysset, CEO de WILCO

WILCO a lancé son premier programme d’accélération de startups Tech et DeepTech « WILCO One » il y a 12 ans. Depuis, WILCO accueille 100 nouvelles startups par an dans les domaines Industry, Santé, Digital, avec l’objectif d’amener ces startups à réaliser leur 1er million d’euros de chiffre d’affaires en 3 ans. Une sur deux atteint ce cap.

 

Pour y parvenir, WILCO s’appuie sur 3 assets majeurs : une méthodologie d’accélération Kpi-driven, une équipe de spécialistes sectoriels et d’experts thématiques (RH, finance, sales & marketing, Tech & Produit) et s’appuie sur un écosystème d’acteurs (Entrepreneurs mentors, ETI/ Grands comptes, Investisseurs BA et VC spécifiques pour chaque domaine d’activité (Industrie, Santé, Digital).

 

12 ans plus tard, fort de ce savoir-faire, WILCO accompagne aujourd’hui des hommes et des femmes porteurs de projets innovants, aussi bien dans des startups, des ETI/Grands Groupes ou des Territoires, pour créer de la valeur économique et impacter positivement la société. 

 

Ce programme WILCO One destiné aux startups franciliennes combine financement non dilutif à taux zéro jusqu’à 150 k€ par startup et programme d’accélération de 18 mois, porté par un modèle économique « non profit » (pas d’Equity, prise en charge d’une partie du coût du programme WILCO One par la Région Île-de-France et par les Partenaires Corporate de WILCO).

 

Nous sommes ravis d’associer le CMD au soutien des startups CleanTech & Energy, Industry 4.0 & Transport et AgriTech & FoodTech du programme WILCO One Industry : projets de transition énergétique, matériaux durables, biosourcés et recyclés, que notre équipe accompagne pour les aider à concrétiser les preuves de concept et préparer leur industrialisation. »

Quels sont les enjeux opérationnels du partenariat entre le CMD et WILCO?

 

Quelle est la complémentarité entre WILCO et le CMD ?

Stéphane Gégout, Responsable du Développement du CMD

 

Nos projets sont totalement complémentaires. Si l’on représente le parcours d’une startup à vocation industrielle sur une ligne de temps, très schématiquement, vous avez une 1ère idée qu’il va falloir valider par un POC, puis monter en échelle avec un démonstrateur industriel et puis la création d’un outil industriel. 


WILCO intervient très rapidement auprès des startups sur le POC et, nous, avec le Centre des Matériaux Durables, sommes l’étape suivante de ce parcours, souvent du combattant
 : ce moment périlleux il faut aller vite tout en étant le plus pertinent possible pour se donner toutes les chances d’accéder ensuite au scaleup industriel. Nous sommes là pour accompagner et faciliter ce passage. Notre ambition est de devenir un véritable tremplin pour l’industrialisation de technologies innovantes dans le domaine du recyclage et des biomatériaux. 


Un exemple de startup accompagnée par le CMD ?

 

Stéphane Gégout, Responsable du Développement du CMD

 

Carbios société spécialisée dans le recyclage enzymatique du plastique PET et qui a été la 1ère entreprise à s’y implanter en 2021, est un bel exemple. Les étapes de laboratoire ont été réalisées à Toulouse, l’usine de production sera dans l’Est de la France mais l’étape d’industrialisation qui permet cette montée à l’échelle de la production industrielle se fait à Clermont-Ferrand pour profiter d’un savoir-faire technologique et de fabrication qui permet d’aller plus vite, d’être moins cher et de minimiser les risques liés à leur développement. 


Pourquoi être associé à des promotions de WILCO ?

Stéphane Gégout, Responsable du Développement du CMD

Être associé aux promotions CleanTech & Energy, Industry 4.0 & Transport et AgriTech & FoodTech, nous permet de rencontrer les startups qui demain auront besoin de développer leur démonstrateur industriel et pour lesquelles notre expertise industrielle sera un véritable accélérateur. 

Eric Vaysset, CEO de WILCO  

Le partenariat avec le CMD de Michelin ouvre de nouveaux horizons aux startups industrielles. En déployant leur démonstrateur industriel au CMD, les entrepreneurs ont l’opportunité unique de tester et valider leurs innovations techniques en conditions réelles. Passer par le CMD sera, comme l’a évoqué Stéphane, “rapide, économique et sûr” : le chaînon manquant entre POC et outil industriel.

 

Aller plus vite au démonstrateur, c’est économiser temps et argent, c’est accélérer sa capacité à lever des fonds pour passer au stade de l’industrialisation sur un site en capacité d’accueillir alors une production plus importante, par exemple en Île-de-France qui offre infrastructures et ressources humaines qualifiées en quantité.

 

Ce partenariat CMD x WILCO contribue à renforcer la chaîne de valeur industrielle, en accélérant le passage à l’échelle des startups porteuses d’innovations en matériaux durables, plastiques recyclés ou transformation des déchets : il allie l’expertise historique de Michelin au savoir-faire de WILCO en accélération des startups. »

Quels sont les enjeux de cet engagement à l’échelle sociétale ?

Stéphane Gégout, Responsable du Développement du CMD

La création de nouveaux matériaux, la montée en puissance du recyclage ce sont des réponses concrètes aux défis environnementaux. Les entreprises doivent accélérer l’utilisation de ces matériaux pour la conception et fabrication de leur différents produits. Michelin utilise, par exemple, en moyenne 30 % de tels matériaux et nous nous sommes engagés à atteindre un niveau de 100 % en 2050. L’enjeu est majeur pour faire moins appel aux matériaux pétro-sourcés. 

 

Aussi, au CMD, nous souhaitons mettre les entreprises qui innovent dans les matériaux de demain dans les meilleures dispositions possibles pour réussir leur passage à l’échelle semi-industrielle : surfaces industrielles environnées et équipées, mais aussi tout un réseau de compétences et d’expertises dans les domaines industriels et techniques pour accélérer le développement de ces matériaux.  


Notre objectif global pour le CMD est ainsi de créer de véritables filières dans le domaine des matériaux bio-sourcés et recyclés ! Mais également de créer un millier d’emplois à terme, nous allons déjà être 250 en 2025 !

Eric Vaysset, CEO de WILCO

Pour encourager des pratiques durables dès la création des startups, WILCO intègre déjà le scoring ESG de chaque startup du programme WILCO One. Au-delà, ce partenariat avec le CMD, visant à soutenir les startups porteuses d’innovations dans le domaine des matériaux biosourcés ou recyclés, de réduction de leur empreinte carbone et de recyclage circulaire, s’inscrit pleinement dans la vision de responsabilité sociétale et environnementale et d’impact positif pour la société, portées par WILCO.

 

Les succès de Woodoo et Ascendance Flight Technologies, Alumni WILCO, illustrent parfaitement notre mission. Woodoo, spécialiste des matériaux en bois à faible empreinte carbone et Ascendance Flight Technologies, alternative bas carbone et silencieuse à l’hélicoptère, ont déjà réussi à conquérir le marché français.

 

En soutenant des solutions écologiques, ce partenariat aide les industriels à réduire leur empreinte carbone, ce qui renforce également leur compétitivité sur le marché. Une collaboration prometteuse pour bâtir ensemble un avenir plus vert et une industrie plus respectueuse de l’environnement. »

Quelles sont les perspectives de collaboration entre le CMD et WILCO à l’avenir ?

Stéphane Gégout, Responsable du Développement du CMD

Nous sommes enthousiastes à l’idée de poursuivre ce partenariat et de le faire fructifier dans le temps. Nous avons pris le temps de nous connaître et d’identifier nos complémentarités, nous sommes maintenant prêts à le concrétiser par l’accueil au CMD des startups qui ont déjà bénéficié de l’accompagnement de WILCO. Nous avons déjà identifié des projets très intéressants autour des matériaux biosourcés ou recyclés qui sont notre cœur d’activité 

Eric Vaysset, CEO de WILCO

Les synergies entre WILCO et le CMD créent des perspectives excitantes : offrir aux startups la possibilité d’installer leurs démonstrateurs industriels et d’accélérer leur passage à l’échelle, de façon économique, rapide et sûre. Rendez-vous dans un an pour célébrer les succès de cette collaboration. Ensemble, nous voulons contribuer à créer une industrie durable et performante pour la France. »

Des KPIs record pour les startups du programme WILCO One Enterprise Software

WILCO est ravi de dévoiler les résultats exceptionnels du programme WILCO One Enterprise Software, tout en accueillant une nouvelle vague de startups prometteuses au sein de sa nouvelle promotion.  Depuis 2017, le programme a accéléré 110 startups, transformant des idées innovantes en entreprises de croissance.

 

Le secteur Enterprise Software : Un pilier de l’innovation technologique


Le secteur Enterprise Software est en constante évolution, propulsé par les avancées technologiques et les besoins émergents des entreprises. Les startups ciblent toutes les entreprises, de la PME à la multinationale, dans un marché de plus en plus compétitif. Conscientes des risques cyber et de la nécessité d’optimiser la gestion des données, ces startups innovent pour améliorer l’expérience des collaborateurs et accroître l’efficacité des entreprises. Leur approche axée sur la donnée crée des organisations intelligentes, capables de répondre aux enjeux technologiques de leurs clients. L’intégration de l’IA inaugure une nouvelle phase d’innovation, centrée sur la protection des données, l’automatisation des processus, la productivité et la qualité de vie au travail, aidant ainsi les entreprises à développer leur compétitivité.

Des chiffres impressionnants pour les 19 startups Alumni 2020


La méthodologie KPI-driven WILCO prouve son efficacité pour accompagner les startups vers leur 1er Million d’euros de chiffres d’affaires annuel :
 

  • 73% des startups ont atteint leur premier million d’euros de chiffre d’affaires annuel en seulement 3 ans.
  • Une croissance phénoménale de +800% du chiffre d’affaires annuel en 3 ans
  • 63 millions d’euros  levés par les startups entre 2020 et 2023.
  • 137% de croissance des effectifs à fin 2023.
  • 53% des startups ont levé des fonds, avec un montant médian de 4 millions d’euros par startup.
  • Exits et rachats : 4 startups ont réussi leur sortie avec des rachats stratégiques.


Retrouvez l’ensemble des résultats du programme Enterprise software en téléchargeant l’étude ci-dessous.


La nouvelle promotion WILCO One Enterprise Software S1 2024

 

Cette promotion du programme Enterprise Software est soutenue par AG2R La Mondiale, Apec, Butagaz, Cisco, CNP Assurances, EDF, Gecina, Majorel  et la Région Île-de-France.

 

Ces partenaires sont engagés pour détecter les dernières tendances du secteur et accélérer leur transformation par la mise en place de collaborations avec les startups du programme.

Yannick Lassalle (AG2R La Mondiale), Rudy Landuyt (Majorel), Tristan Latgé (CNP Assurances) et Eric Texier (Apec) nous partagent dans l’étude leurs motivations et leurs ambitions au contact des startups  de la promotion. 

Au-delà des partenaires, les startups bénéficieront du soutien de 19 entrepreneurs mentors, qui partageront leur expérience et leur réseau pour les aider à atteindre leur 1er M€ de chiffre d’affaires annuel en 3 ans.

Victor Forrestas, Business Manager Enterprise Software et l’équipe des experts thématiques WILCO, seront aux côtés des startups de la promotion pour les accélérer avec la méthodologie kpi-driven WILCO.


Bienvenue aux 10 startups de la promotion
 : Cominty, Diffly, Eledone, Featury, Muchbetter, Myway Ohmyseason, Omniscient, Second Brain, Webcapsule


Découvrez les propositions de valeur de ces 10 startups en téléchargeant l’étude.

Constituer un conseil scientifique performant pour votre startup

En tant qu’entrepreneur, surtout dans des secteurs hautement spécialisés comme la santé, la constitution et la gestion d’un conseil scientifique compétent sont cruciales.

 

Savez-vous comment constituer un board scientifique efficace ?

 

A quel moment faut-il penser à constituer son board scientifique ? Quels profils expérimentés choisir ? Comment animer efficacement cet organe de gouvernance ?

 

L’équipe WILCO Healthcare a réuni + 40 acteurs de l’écosystème healthcare pour approfondir cet enjeu autour d’acteurs de la santé.


Tanel Petelot, CEO d’Emobot, startup accélérée par WILCO 
Eric Garnier, Entrepreneur Mentor WILCO Healthcare et président d’Angels Santé 
Allan Rodriguez, CEO de VitaDX , Alumni WILCO, et le Dr Pascal Eschwège – Ils collaborent ensemble pour accélérer la croissance de leur projet #MedTech

 

Voici un guide détaillé en trois parties pour vous aider à mettre en place un conseil scientifique solide et performant pour votre startup.

Les fondements d’un bon board scientifique

Un conseil scientifique efficace ne repose pas uniquement sur un support juridique, mais sur l’expertise et l’engagement de praticiens, de professeurs d’université et de chercheurs reconnus. Ces profils sont souvent très sollicités, et leur engagement avec votre startup est un signal fort de crédibilité pour votre entreprise. Ils apportent une vision stratégique à long terme et aident à définir la direction de votre produit.

 

Pour s’adresser à des investisseurs, présenter des Key Opinion Leaders (KOL) dans votre conseil est une stratégie efficace. Leur expertise renforce la crédibilité de votre projet et facilite la compréhension de votre vision. Le choix des membres doit donc être soigneusement étudié, en tenant compte de leur expertise, de leur réseau et de leur crédibilité : la taille idéale d’un board efficace est de 4 à 7 personnes. 

Animer efficacement votre board

La clé de la réussite d’un conseil scientifique réside dans sa capacité à fonctionner de manière efficace. Le CEO joue un rôle central dans la constitution et l’animation du conseil. Il doit savoir recruter les bonnes personnes et les motiver à s’engager pleinement dans le projet. Les réunions régulières, organisées de préférence en visioconférence pour faciliter la participation malgré des agendas chargés, sont essentielles pour maintenir le dynamisme du conseil. Il est possible (et recommandé) de consulter individuellement les membres de son comité selon les problématiques adressées (à la différence du Conseil d’Administration).

 

Cependant, la gestion des avis divergents peut parfois être un défi. Le CEO doit être capable de trancher entre différentes visions et de prendre des décisions éclairées pour faire avancer le projet. La souplesse et la diplomatie sont nécessaires pour concilier les opinions et les intérêts divergents des membres du conseil.

Surmonter les défis et assurer la pérennité du board

Un conseil scientifique peut rencontrer plusieurs défis tout au long de la vie d’une startup. Parmi ceux-ci, la diversification des activités de l’entreprise peut poser des questions sur la composition du conseil. Comment diversifier le conseil pour qu’il réponde aux nouveaux besoins de l’entreprise tout en maintenant son efficacité ?

 

Un autre défi est de garantir que les conseillers restent engagés et pertinents. La rémunération peut être un facteur clé pour maintenir leur intérêt, mais elle doit être équilibrée pour ne pas mettre en péril les finances de la startup. Pour rémunérer son board, deux options sont envisageables : si l’advisor a la capacité d’investir dans l’entreprise, alors on peut lui proposer un BSA (Bons de Souscription d’Actions) ; sinon, une rémunération classique basée sur la réalisation d’objectifs peut être envisagée.

Il est essentiel de définir clairement les rôles et les attentes dès le début de la collaboration pour éviter les malentendus.

 

Enfin, il est important de favoriser la diversité au sein du conseil, tant sur le plan des compétences que des origines. Une monoculture pourrait nuire au projet, il est donc crucial d’avoir des profils variés qui apportent des perspectives différentes.L’internationalisation d’une startup dans le domaine de la santé nécessite une adaptation stratégique aux spécificités de chaque marché. Cela implique d’adapter les produits et les stratégies de commercialisation en fonction des normes réglementaires et des attentes des patients de chaque pays. Pour réussir cette internationalisation, il est essentiel de constituer une équipe internationale compétente, capable de comprendre les réalités locales tout en soutenant la vision globale de l’entreprise. La réputation académique internationale des membres du board et l’influence d’un Key Opinion Leader (KOL) sont des atouts précieux pour ouvrir des portes dans le monde entier.

En suivant ces conseils et en restant flexible face aux défis, vous pourrez construire un conseil scientifique solide qui soutiendra efficacement la croissance et le succès de votre startup.

Pour une R&D en bonne santé, pensez au « jeune docteur » ?

Dans l’imaginaire collectif, embaucher un docteur, surtout dans une entreprise liée à la santé, signifie embaucher un médecin qui a décidé de travailler pour cette entreprise plutôt que d’ouvrir son propre cabinet de médecine générale. Les images et préjugés ont la vie dure, notamment en ce qui concerne les Docteurs en Sciences (é appelés PhD à l’international), et il semble important de sensibiliser les entreprises innovantes, en particulier les startups early stage, aux atouts que peut présenter le recrutement d’un jeune docteur (docteur n’ayant pas signé de CDI après sa thèse) pour renforcer ses activités de Recherche & Développement (R&D).

Le docteur, un « rat de laboratoire » ?

Laurent Masscheleyn, fondateur de RD2 Conseil, cabinet de recrutement spécialisé sur la recherche de profils « jeunes docteurs », anime les bootcamps du programme WILCO One en santé.

Confronté aux préjugés négatifs concernant les docteurs, il partage les retours qu’il recueille fréquemment des entrepreneurs : « Nous ne faisons pas de recherche fondamentale mais sommes orientés produits », « Nous n’avons pas besoin de chercheurs, nous avons besoin de trouveurs ! », « Nous n’avons pas besoin d’un étudiant avec 8 ans d’études mais quelqu’un de rapidement opérationnel », « Un ingénieur va plus rapidement être opérationnel qu’un docteur trop théorique », « Je ne comprends pas son CV : ses compétences sont trop spécifiques », « Le docteur ne sait pas s’intégrer dans une entreprise avec des contraintes de délai, de hiérarchie, de résultats qu’il n’a pas connues durant sa thèse »

 

Parfois ces préjugés peuvent également prendre des formes (trop) positives : « Nous n’avons pas le budget pour recruter un docteur », « Nous n’avons pas de projets de Recherche, le docteur risque de s’ennuyer dans nos activités ».

 

Peut-être vraies (et encore) pour certains profils, les plus de 250 recrutements de jeunes docteurs réalisés par RD2 prouvent qu’un « jeune docteur » a réellement toute sa place dans les équipes R&D des PME et startups accompagnées dans cette démarche.

Les atouts du jeune docteur pour la startup

En 1er lieu, Le jeune docteur est un « vrai » chercheur : pointu dans sa spécialité avec un haut niveau de connaissance de son environnement, il est armé pour réaliser un état de l’art, effectuer une veille technologique, identifier des pistes de recherche, les prioriser… et mettre en œuvre les moyens pour trouver des solutions.

 

Par ailleurs, l’expérience professionnelle acquise durant ses années de thèse lui a permis de développer des compétences transférables qui seront particulièrement utiles à son futur employeur : gestion de projets, résolution de problèmes complexes, capacités de communication tant à l’écrit (du fait de la rédaction d’articles scientifiques et du manuscrit de thèse) qu’à l’oral (présentation durant les congrès et séminaires scientifiques, en France comme à l’étranger).

 

Sans oublier les fameuses soft-skills, le savoir-être (capacité d’apprentissage, d’adaptation, implication, passion pour l’Innovation) qui fait des docteurs des talents qui sauront d’intégrer à court terme au sein de l’entreprise, mais leur permettra également d’évoluer aisément et rapidement pour prendre potentiellement des postes à responsabilité stratégique.

Le jeune docteur, un choix financier rationnel pour la startup

Les jeunes docteurs représentent donc pour les entreprises en recherche de talents une opportunité au niveau des compétences qu’ils apportent, mais disposent également d’une réelle incitation financière concernant leur recrutement.

 

En effet, le Crédit d’Impôt Recherche permet de financer jusqu’à 120% du salaire chargé d’un « jeune docteur » et ceci durant 2 ans après leur recrutement.

Autant dire que le risque financier à recruter un jeune docteur est largement minimisé !

Le jeune docteur, adapté aux Deeptech Santé ?

Tous les jours, des doctorants / futurs docteurs soutiennent en France leurs thèses dans tous les domaines scientifiques et il existe forcément un profil qui répondra à vos attentes, quel que soit votre secteur. Les startups accompagnées par WILCO dans les secteurs liés à la Santé peuvent, du fait de leurs enjeux technologiques et scientifiques, avoir un intérêt fort à recruter un jeune docteur.

 

Les clients de RD2 Conseil sont majoritairement des startups innovantes, dans des domaines d’activité particulièrement variés et le cabinet dispose ainsi de retours d’expérience significatifs dans les secteurs WILCO (Biotech & SmartPharma, Medtech, E-Health) :

Pour une startup spécialisée en biotechnologie, dont l’ambition est de développer une plateforme IA dédiée à la prédiction de combinaisons de médicaments pour développer des thérapies visant les maladies neurodégénératives et les cancers, ont été recrutés 2 profils, l’un spécialisé en Neurosciences afin d’apporter l’expertise sur la maladie d’Alzheimer pour valider l’efficacité de nouvelles molécules, l’autre spécialisé en bio-informatique pour développer des méthodes d’analyses statistiques multivariées pour l’analyse intégrative de données multi-omiques.

Pour une PME Medtech spécialisée dans le développement de dispositifs médicaux appliqués à l’urologie, un Data Scientist a rejoint l’équipe, intervenant dans la collecte, le traitement et l’analyse des données issues des capteurs / implants installés par la société.

Pour une PME spécialisée dans la production à façon de biomolécules à destination de ses clients des industries de la Santé (secteur pharmaceutique, diagnostique, vétérinaire…), e une Docteure en Biologie cellulaire experte dans les systèmes d’expression cell-free a apporté ses connaissances.


Les exemples sont nombreux et RD2 se base sur le besoin du client pour identifier, sélectionner et proposer les profils les plus adaptés.

Comment le partenariat WILCO / RD2 Conseil peut vous aider à attirer vos futurs talents ?

WILCO est aujourd’hui un acteur majeur dans l’accélération de startups Tech  à haut potentiel. Avec l’accompagnement des équipes  WILCO, les startups maturent et construisent leur   réflexion, sur l’ensemble des problématiques liées à leur croissance : propriété intellectuelle, solutions de financement, enjeux de développement technologique, partenariats, enjeux RH…

 

Il était donc tout naturel que RD2 s’associe aux actions de WILCO pour permettre aux entrepreneurs d’attirer des candidat.e.s de valeur, et d’être sensibilisés sur l’intérêt financier, scientifique, et humain, que peuvent représenter les « jeunes docteurs » dans des projets de R&D.

IP Trust vous partage 7 bons réflexes Propriété Intellectuelle

Au moment de créer une start-up, il est primordial de protéger les innovations sur la base desquelles vous souhaitez ou avez fondé votre start-up. Comment ? En utilisant les outils mis à votre disposition par la propriété industrielle, à savoir les brevets, les marques et les dessins et modèles.

Les DeepTech ne sont pas les seules concernées par la propriété industrielle. Start-up de l’industrie dans le domaine du hardware, du transport, de l’environnement, de l’agro-alimentaire, etc., start up de la santé évoluant dans le domaine de la robotique, mécanique, la pharma, la chimie, la bioinformatique, etc, vous êtes tous concernés !

À quel moment devez-vous vous préoccuper de la propriété intellectuelle ? Si la protection doit être réalisée à bon escient et au bon moment, Il faut y réfléchir dès le démarrage de votre projet et avoir de bons réflexes PI.

Identifiez et cartographiez les composantes technologiques sur lesquelles repose votre innovation

Votre projet peut être structuré autour de technologies différentes, complémentaires ou distinctes. En établissant une cartographie de ces technologies, vous aurez une meilleure vision de votre environnement concurrentiel et de la stratégie de dépôt de brevets à mettre en place.

Identifiez et formalisez votre savoir-faire

Premier pilier de la protection de votre projet, le savoir-faire doit être formalisé et partagé uniquement avec les personnes qui ont besoin d’en avoir connaissance et dans un cadre dans lequel la confidentialité est assurée. De plus, un savoir-faire formalisé peut être valorisé dans le cadre de l’évaluation de votre projet. Ne vous en privez pas !

Evaluez votre dépendance par rapport à des droits détenus par des tiers

Si votre projet découle de travaux initiés dans un laboratoire public, il est fort probable qu’un accès à des droits antérieurs vous soit nécessaire. Anticiper ces questions permet de négocier sereinement des contrats adaptés à vos besoins.

Validez la solidité de vos contrats

Un contrat mal adapté à vos besoins, c’est une source de soucis pour le futur, voire de sérieuses difficultés. Il est préférable de faire vérifier les clauses d’un contrat par un professionnel pour éviter les mauvaises interprétations et trouver des solutions appropriées.

Valorisez votre stratégie PI

Au même titre que votre plan de développement, une stratégie PI claire et alignée avec votre projet témoigne de la maturité de votre société et de son bon pilotage. De quoi rassurer vos partenaires et investisseurs !

Anticipez les coûts associés à la protection de vos droits

Il est dommage d’engager des coûts pour s’arrêter en chemin, sans protection à la clé, faute d’épuisement du budget alloué à la propriété industrielle… Vos demandes de subventions et vos dossiers de levées de fonds doivent inclure un budget alloué à la Propriété Intellectuelle qui soit dimensionné à votre plan de développement.

Choisissez de vous faire accompagner par un professionnel de la propriété industrielle

Il peut être tentant de procéder seul à la rédaction et au dépôt de demandes de brevet, de marques et de dessins et modèles, afin de minimiser les coûts. Mais des dépôts entachés d’erreurs nécessitent, lorsque cela est possible, ce qui n’est pas toujours le cas, de rectifications pouvant s’avérer très coûteuses. Sans compter que des documents mal rédigés peuvent s’avérer préjudiciables pour votre société.

En tant que partenaire WILCO, IP TRUST peut vous accompagner dans la mise en place des bonnes pratiques en matière de propriété industrielle. Nous sommes une société de conseil en propriété industrielle réunissant une équipe pluridisciplinaire d’ingénieurs-brevets et de juristes. Attaché à une approche entrepreneuriale et stratégique de la propriété industrielle, IP Trust met son expertise en droit de la propriété industrielle et son écoute au service de vos projets.

Digital Transfo fait peau neuve et devient Enterprise Software

Dans un écosystème en constante évolution, le secteur Digital Transfo adressé par WILCO porte désormais l’appellation Enterprise Software, reflétant une approche plus ciblée face aux défis des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs. Les startups Enterprise Software développent des solutions numériques BtoB répondant à des enjeux d’adaptation, d’efficacité et d’intégration de nouveaux usages pour devenir plus agile, augmenter la productivité des équipes et rester à l’avant-garde des nouvelles tendances.

Les trois axes stratégiques d’Enterprise Software

La décision de segmenter l’offre d’Enterprise Software en trois axes stratégiques est le résultat d’un workshop impliquant des partenaires clés du programme, comme Cisco, EDF, Majorel, AG2R La Mondiale et Gecina, orchestré par Victor Forestas, Business Manager Enterprise Software, et Lea Saffar, Program Manager Digital. 

 

Cette collaboration a permis de challenger le choix de ces axes, assurant ainsi une meilleure adéquation avec les besoins des grands groupes.

 

Security : Avec un focus sur la cybersécurité et la legal tech, ce segment souligne l’importance cruciale de protéger les données et les opérations des entreprises dans un monde numérique où les menaces évoluent en continu.

  

Efficiency : Ce volet englobe des solutions comme Sales Tech/Ops, Data, Business Intelligence et DevTools. Il est orienté vers l’optimisation des processus internes et l’amélioration continue de la productivité, avec une emphase particulière sur l’intégration de l’intelligence artificielle dans les opérations quotidiennes.

  

People : Axé sur la HR Tech et l’EdTech, ce segment vise à améliorer le bien-être et le développement professionnel des employés, soulignant ainsi le rôle central du capital humain dans le succès des entreprises.

Enterprise Software représente un changement majeur dans la façon dont les défis de la transformation numérique sont abordés par les startups et les grands groupes. Il marque un engagement pour une compréhension plus fine et des collaborations plus étroites entre les entrepreneurs et les collaborateurs de grands groupes. En ouvrant bientôt les candidatures sous cette nouvelle appellation, l’objectif est clair : établir des partenariats stratégiques pour gagner en agilité, en productivité et stimuler l’innovation.

Les Business Models en E-Health

Pour les startups de la eHealth, l’un des facteurs clés de succès et pourtant complexe à atteindre, est la monétisation de leur solution auprès de différentes cibles, et ce, sur le long terme.

Plusieurs spécificités sont fréquemment retrouvées chez ces sociétés :

Certains business model complexes peuvent impliquer plusieurs parties payeurs (patient, mutuelles, sécurité sociale, structure de soins, industrie du médicament…).

Le pivot d’un business model à un autre ou d’un payeur à un autre au fil de l’atteinte de certains milestones réglementaires, cliniques et/ou preuves médico-économiques.


Quels sont les Business Models les plus représentés chez les startups E-Health ? 

Abonnement/SaaS (Software as a Service)

✅Les utilisateurs paient régulièrement pour accéder à des services en ligne, assurant une récurrence de revenus pour la startup. 

❌ L’usage étant décorrélé du paiement, il peut être difficile de convaincre les utilisateurs de passer à un modèle d’abonnement si la valeur de la solution n’a pas été prouvée au quotidien.

 

  • Payeurs : Les utilisateurs sont de plusieurs types : professionnels de santé libéraux, établissements de soins, patients, cabinets médicaux, mutuelles, sécurité sociale (remboursement ou PECAN)… avec des cycles de ventes plus ou moins longs selon la typologie de client.
  • Exemple de startup du portfolio WILCO : HUBLO est une solution numérique qui adresse les établissements de soin pour faciliter la gestion du personnel soignant. Elle compte à ce jour près de 3 000 établissements clients et génère plus de 7 000 remplacements journaliers.

 

Partenariats avec des structures de soins, des mutuelles, etc.

✅ Dans les premières phases de développement de la startup, ce business model va lui permettre d’acquérir une crédibilité médicale et/ou d’obtenir des données d’efficacité clinique, de satisfaction utilisateurs, de taux d’usage patients…

❌Il ne s’agit pas d’un business model scalable ce qui peut allonger les cycles de ventes et nécessiter une adaptation de la tarification au cas par cas. 

 

    • Payeurs : Les établissements de santé, les mutuelles, … 
  • Exemple de startup du portfolio WILCO : Apneal est un outil d’aide au diagnostic de l’apnée du sommeil “hardware less”. La startup noue aujourd’hui des partenariats avec des structures de soins en parallèle de la réalisation de son étude clinique européenne. Apneal est lauréate de prix prestigieux tels qu’i-Lab ou l’AAP de l’EIT Health Flagships.

Modèle Freemium

✅ Offrir des fonctionnalités de base gratuitement afin d’attirer un large public dans l’objectif de les convaincre de la valeur ajoutée de la solution et de les convertir sur des features payantes. 

❌ La conversion des utilisateurs gratuits vers des utilisateurs payants est assez complexe, notamment en France dans la santé et en B2C. La stratégie est fréquemment tournée sur du volume ce qui nécessite des investissements marketing conséquents ainsi qu’une réelle maîtrise de l’UX/UI.

 

  • Payeurs : Ce business model adresse majoritairement les usagers finaux avec un modèle B2C (patients, aidants, professionnels de soins libéraux… ). Il est souvent associé à la recherche d’une stratégie B2B pour diversifier les revenus.
  • Exemple de startup du portfolio WILCO : Omena accompagne plus de 10 000 utilisatrices actives durant leur (péri)ménopause dans la gestion de leurs symptômes. La startup a annoncé en janvier une levée de 800 000 € pour accélérer son développement.

Pay per use

✅Généralement, meilleure acceptabilité du côté des payeurs puisque l’engagement est moindre (versus un abonnement) et le ROI ne nécessite pas un volume d’usage minimum. 

❌ Revenus fluctuants pour la startup, complexité pour le tracking de l’usage et la mise en place de la tarification. Au delà d’un certain volume plus de pertinence. 

 

    • Payeurs : Ce business model peut concerner le B2B, mais aussi le B2B2C. Les principaux payeurs peuvent être les structures de soin, les professionnels de santé, les mutuelles ou la sécurité sociale via des mécanismes spécifiques (Article 51) ou le remboursement.
    • Exemple de startup du portfolio WILCO : Continuum+ déploie une expérimentation validée au titre de l’article 51 qui propose aux patients traités par anticancéreux oraux et/ou immunothérapie, des parcours de soins innovants, personnalisés et pluridisciplinaires.

Ces 4 business models sont les plus fréquents, mais il peut en exister d’autres tels que des modèles de financement par la publicité ou la collecte de données. Enfin, pour de nombreuses startups orientées sur le soin, l’obtention d’un remboursement par la sécurité sociale constitue un objectif clé. Cela nécessite plusieurs années de développement et de démontrer un bénéfice clinique et/ou médico-économique clair.

Franck Mouthon, Président de France Biotech, partage sa vision du futur de la santé

Franck Mouthon, figure emblématique de l’écosystème de l’innovation santé en France, partage sa vision sur les tendances et les défis qui façonneront l’avenir de la santé en France.

 

Interviewé par Inès Pouradier Duteil, Program Manager de WILCO Healthcare, cet entretien révèle un paysage médical en pleine mutation, où l’innovation et la collaboration se présentent comme les moteurs d’un progrès durable.

Guillemets - Bleu

La prévention va être un sujet majeur sur les trois prochaines années, notamment en termes d’innovations.

Franck Mouton, Président de France Biotech

Quel est votre rôle dans l’écosystème de l’innovation santé en France ?

Je viens d’être nommé Directeur Exécutif de l’agence de programmes pour la recherche en santé de l’Inserm. Je suis aussi président de France Biotech, une association professionnelle indépendante qui existe depuis 27 ans maintenant. France Biotech anime et fédère aujourd’hui 650 membres sur le territoire français autour de 3 grands domaines de l’entrepreneuriat HealthTech : Biotech, Medtech et numérique en santé. Notre association défend deux grandes missions :

  • Aider les entrepreneurs dans leur prise de décision, en leur fournissant les bonnes informations au bon moment. Ce soutien couvre des sujets à 360°, entre autres, les axes de rupture technologique, clinique et organisationnelle en santé, grâce à l’accompagnement d’experts du réseau France Biotech.

  • Une deuxième mission est celle de remonter les enjeux actuels de l’innovation en santé aux pouvoirs publics. Le but ? Co-construire ensemble des modèles de prise en charge. France Biotech est très engagée aujourd’hui dans les échanges avec les pouvoirs publics.  

En termes de mission d’affaires publiques, je fais partie des 7 personnalités qualifiées pour suivre le plan innovation Santé France 2030 et représenter les startups et PME Biotech, Medtech et numériques en santé. 

Quelles sont selon vous les nouvelles tendances innovantes qui vont façonner le secteur Healthcare dans les 3 prochaines années ?

Dans les trois prochaines années, plusieurs tendances vont bousculer le secteur de la santé.

  • La transition numérique sur des sujets 360° va permettre une meilleure prise en charge des patients, de la télésurveillance au parcours de soins, mais également sur les thérapies : digitalisation des essais cliniques, données de santé, pratiques médicales,… C’est une véritable transformation des métiers du soin et du système de santé. Grâce à la personnalisation des traitements, les professionnels de santé seront de plus en plus précis, et seront en mesure de mieux prendre en charge les patients.
  • La prévention va être un sujet majeur sur les trois prochaines années. Cela va impliquer de repenser les business models et de démontrer la valeur sanitaire et économique de la prévention pour le système de soins. Cette dimension est en cours de co-construction avec les pouvoirs publics.

Quels conseils pouvez-vous apporter aux entrepreneurs/intrapreneurs qui ambitionnent de disrupter le marché de la santé ?

Je n’ai pas la prétention d’avoir les solutions, mais la relation entre pairs et experts est clairement essentielle. Savoir s’entourer pour ne pas reproduire les erreurs qui ont été commises par d’autres, pour faire maturer l’écosystème et gagner en efficience. C’est incontournable de créer un collectif fort !

Guillemets - Bleu

De nombreux entrepreneurs sont issus de la sphère académique, il faut se nourrir des compétences autour de nous, avec des gens qui connaissent les standards industriels, qui savent comment investir.

Quels sont les facteurs clés du succès d’une collaboration efficace entre startup / grand groupe en 2024 ?

Dans une entreprise, les informations véhiculées doivent se conformer aux standards industriels, qu’elles soient d’ordre technique, réglementaire ou clinique. Nous encourageons toujours les entrepreneurs à s’adapter à leur cible et leurs exigences. Leur solution doit répondre aux besoins de leur interlocuteur, en termes de qualité et de rigueur, dès sa conception.

 

Nous poussons également des initiatives telles que le mentoring, comme le fait WILCO avec le Pfizer Healthcare Hub, avec le mentoring. Le mentorat entre Grand Groupes et Startups est réellement essentiel. Ces derniers doivent intervenir, aller vers les entrepreneurs pour leur partager ces standards et les clés de réussite pour entrer sur le marché et ainsi les aider à adopter la bonne façon de penser les choses le plus tôt possible.

Le financement de startups en santé n’est pas toujours simple. Quels sont les grands enjeux pour soutenir l’innovation via l’investissement ?

Depuis 2022, on constate une raréfaction des financements privés : notamment sur les projets early-stage (plus risqués), expliquée en partie par la conjoncture géo-politique actuelle.

Si vous souhaitez que de l’argent privé circule dans un domaine, il faut que l’industrie en question connaisse des succès retentissants pour crédibiliser les acteurs français innovants. Adapter son discours au grand public sur l’impact économique et sanitaire de ces solutions permettrait d’impulser davantage les investissements.

Il est essentiel de réussir à prouver que le domaine est performant,
même si le go to market est considéré comme “long, coûteux et risqué ». En effet, les investisseurs de haut rang ont plus de mal à investir dans des fonds spécialisés en santé. Il faut leur démontrer que c’est un domaine attractif capable de générer de la performance financière.

Quelles sont les grandes évolutions observées dans le domaine Healthcare ?

Une très forte croissance des entreprises dans le numérique est observée par rapport aux autres secteurs de la santé.

La France est reconnue pour son dynamisme entrepreneurial, caractérisé par la création de nombreuses entreprises. Néanmoins, les actifs sont éparpillés et aucune véritable politique de consolidation sur le territoire n’existe aujourd’hui. Cependant, envisager une stratégie de mutualisation des actifs pourrait favoriser la consolidation de ces petites structures en les intégrant au sein d’une structure plus grande.