WILCO

Des KPIs record pour les startups du programme WILCO One Enterprise Software

WILCO est ravi de dévoiler les résultats exceptionnels du programme WILCO One Enterprise Software, tout en accueillant une nouvelle vague de startups prometteuses au sein de sa nouvelle promotion.  Depuis 2017, le programme a accéléré 110 startups, transformant des idées innovantes en entreprises de croissance.

 

Le secteur Enterprise Software : Un pilier de l’innovation technologique


Le secteur Enterprise Software est en constante évolution, propulsé par les avancées technologiques et les besoins émergents des entreprises. Les startups ciblent toutes les entreprises, de la PME à la multinationale, dans un marché de plus en plus compétitif. Conscientes des risques cyber et de la nécessité d’optimiser la gestion des données, ces startups innovent pour améliorer l’expérience des collaborateurs et accroître l’efficacité des entreprises. Leur approche axée sur la donnée crée des organisations intelligentes, capables de répondre aux enjeux technologiques de leurs clients. L’intégration de l’IA inaugure une nouvelle phase d’innovation, centrée sur la protection des données, l’automatisation des processus, la productivité et la qualité de vie au travail, aidant ainsi les entreprises à développer leur compétitivité.

Des chiffres impressionnants pour les 19 startups Alumni 2020


La méthodologie KPI-driven WILCO prouve son efficacité pour accompagner les startups vers leur 1er Million d’euros de chiffres d’affaires annuel :
 

  • 73% des startups ont atteint leur premier million d’euros de chiffre d’affaires annuel en seulement 3 ans.
  • Une croissance phénoménale de +800% du chiffre d’affaires annuel en 3 ans
  • 63 millions d’euros  levés par les startups entre 2020 et 2023.
  • 137% de croissance des effectifs à fin 2023.
  • 53% des startups ont levé des fonds, avec un montant médian de 4 millions d’euros par startup.
  • Exits et rachats : 4 startups ont réussi leur sortie avec des rachats stratégiques.


Retrouvez l’ensemble des résultats du programme Enterprise software en téléchargeant l’étude ci-dessous.


La nouvelle promotion WILCO One Enterprise Software S1 2024

 

Cette promotion du programme Enterprise Software est soutenue par AG2R La Mondiale, Apec, Butagaz, Cisco, CNP Assurances, EDF, Gecina, Majorel  et la Région Île-de-France.

 

Ces partenaires sont engagés pour détecter les dernières tendances du secteur et accélérer leur transformation par la mise en place de collaborations avec les startups du programme.

Yannick Lassalle (AG2R La Mondiale), Rudy Landuyt (Majorel), Tristan Latgé (CNP Assurances) et Eric Texier (Apec) nous partagent dans l’étude leurs motivations et leurs ambitions au contact des startups  de la promotion. 

Au-delà des partenaires, les startups bénéficieront du soutien de 19 entrepreneurs mentors, qui partageront leur expérience et leur réseau pour les aider à atteindre leur 1er M€ de chiffre d’affaires annuel en 3 ans.

Victor Forrestas, Business Manager Enterprise Software et l’équipe des experts thématiques WILCO, seront aux côtés des startups de la promotion pour les accélérer avec la méthodologie kpi-driven WILCO.


Bienvenue aux 10 startups de la promotion
 : Cominty, Diffly, Eledone, Featury, Muchbetter, Myway Ohmyseason, Omniscient, Second Brain, Webcapsule


Découvrez les propositions de valeur de ces 10 startups en téléchargeant l’étude.

Constituer un conseil scientifique performant pour votre startup

En tant qu’entrepreneur, surtout dans des secteurs hautement spécialisés comme la santé, la constitution et la gestion d’un conseil scientifique compétent sont cruciales.

 

Savez-vous comment constituer un board scientifique efficace ?

 

A quel moment faut-il penser à constituer son board scientifique ? Quels profils expérimentés choisir ? Comment animer efficacement cet organe de gouvernance ?

 

L’équipe WILCO Healthcare a réuni + 40 acteurs de l’écosystème healthcare pour approfondir cet enjeu autour d’acteurs de la santé.


Tanel Petelot, CEO d’Emobot, startup accélérée par WILCO 
Eric Garnier, Entrepreneur Mentor WILCO Healthcare et président d’Angels Santé 
Allan Rodriguez, CEO de VitaDX , Alumni WILCO, et le Dr Pascal Eschwège – Ils collaborent ensemble pour accélérer la croissance de leur projet #MedTech

 

Voici un guide détaillé en trois parties pour vous aider à mettre en place un conseil scientifique solide et performant pour votre startup.

Les fondements d’un bon board scientifique

Un conseil scientifique efficace ne repose pas uniquement sur un support juridique, mais sur l’expertise et l’engagement de praticiens, de professeurs d’université et de chercheurs reconnus. Ces profils sont souvent très sollicités, et leur engagement avec votre startup est un signal fort de crédibilité pour votre entreprise. Ils apportent une vision stratégique à long terme et aident à définir la direction de votre produit.

 

Pour s’adresser à des investisseurs, présenter des Key Opinion Leaders (KOL) dans votre conseil est une stratégie efficace. Leur expertise renforce la crédibilité de votre projet et facilite la compréhension de votre vision. Le choix des membres doit donc être soigneusement étudié, en tenant compte de leur expertise, de leur réseau et de leur crédibilité : la taille idéale d’un board efficace est de 4 à 7 personnes. 

Animer efficacement votre board

La clé de la réussite d’un conseil scientifique réside dans sa capacité à fonctionner de manière efficace. Le CEO joue un rôle central dans la constitution et l’animation du conseil. Il doit savoir recruter les bonnes personnes et les motiver à s’engager pleinement dans le projet. Les réunions régulières, organisées de préférence en visioconférence pour faciliter la participation malgré des agendas chargés, sont essentielles pour maintenir le dynamisme du conseil. Il est possible (et recommandé) de consulter individuellement les membres de son comité selon les problématiques adressées (à la différence du Conseil d’Administration).

 

Cependant, la gestion des avis divergents peut parfois être un défi. Le CEO doit être capable de trancher entre différentes visions et de prendre des décisions éclairées pour faire avancer le projet. La souplesse et la diplomatie sont nécessaires pour concilier les opinions et les intérêts divergents des membres du conseil.

Surmonter les défis et assurer la pérennité du board

Un conseil scientifique peut rencontrer plusieurs défis tout au long de la vie d’une startup. Parmi ceux-ci, la diversification des activités de l’entreprise peut poser des questions sur la composition du conseil. Comment diversifier le conseil pour qu’il réponde aux nouveaux besoins de l’entreprise tout en maintenant son efficacité ?

 

Un autre défi est de garantir que les conseillers restent engagés et pertinents. La rémunération peut être un facteur clé pour maintenir leur intérêt, mais elle doit être équilibrée pour ne pas mettre en péril les finances de la startup. Pour rémunérer son board, deux options sont envisageables : si l’advisor a la capacité d’investir dans l’entreprise, alors on peut lui proposer un BSA (Bons de Souscription d’Actions) ; sinon, une rémunération classique basée sur la réalisation d’objectifs peut être envisagée.

Il est essentiel de définir clairement les rôles et les attentes dès le début de la collaboration pour éviter les malentendus.

 

Enfin, il est important de favoriser la diversité au sein du conseil, tant sur le plan des compétences que des origines. Une monoculture pourrait nuire au projet, il est donc crucial d’avoir des profils variés qui apportent des perspectives différentes.L’internationalisation d’une startup dans le domaine de la santé nécessite une adaptation stratégique aux spécificités de chaque marché. Cela implique d’adapter les produits et les stratégies de commercialisation en fonction des normes réglementaires et des attentes des patients de chaque pays. Pour réussir cette internationalisation, il est essentiel de constituer une équipe internationale compétente, capable de comprendre les réalités locales tout en soutenant la vision globale de l’entreprise. La réputation académique internationale des membres du board et l’influence d’un Key Opinion Leader (KOL) sont des atouts précieux pour ouvrir des portes dans le monde entier.

En suivant ces conseils et en restant flexible face aux défis, vous pourrez construire un conseil scientifique solide qui soutiendra efficacement la croissance et le succès de votre startup.

Pour une R&D en bonne santé, pensez au « jeune docteur » ?

Dans l’imaginaire collectif, embaucher un docteur, surtout dans une entreprise liée à la santé, signifie embaucher un médecin qui a décidé de travailler pour cette entreprise plutôt que d’ouvrir son propre cabinet de médecine générale. Les images et préjugés ont la vie dure, notamment en ce qui concerne les Docteurs en Sciences (é appelés PhD à l’international), et il semble important de sensibiliser les entreprises innovantes, en particulier les startups early stage, aux atouts que peut présenter le recrutement d’un jeune docteur (docteur n’ayant pas signé de CDI après sa thèse) pour renforcer ses activités de Recherche & Développement (R&D).

Le docteur, un « rat de laboratoire » ?

Laurent Masscheleyn, fondateur de RD2 Conseil, cabinet de recrutement spécialisé sur la recherche de profils « jeunes docteurs », anime les bootcamps du programme WILCO One en santé.

Confronté aux préjugés négatifs concernant les docteurs, il partage les retours qu’il recueille fréquemment des entrepreneurs : « Nous ne faisons pas de recherche fondamentale mais sommes orientés produits », « Nous n’avons pas besoin de chercheurs, nous avons besoin de trouveurs ! », « Nous n’avons pas besoin d’un étudiant avec 8 ans d’études mais quelqu’un de rapidement opérationnel », « Un ingénieur va plus rapidement être opérationnel qu’un docteur trop théorique », « Je ne comprends pas son CV : ses compétences sont trop spécifiques », « Le docteur ne sait pas s’intégrer dans une entreprise avec des contraintes de délai, de hiérarchie, de résultats qu’il n’a pas connues durant sa thèse »

 

Parfois ces préjugés peuvent également prendre des formes (trop) positives : « Nous n’avons pas le budget pour recruter un docteur », « Nous n’avons pas de projets de Recherche, le docteur risque de s’ennuyer dans nos activités ».

 

Peut-être vraies (et encore) pour certains profils, les plus de 250 recrutements de jeunes docteurs réalisés par RD2 prouvent qu’un « jeune docteur » a réellement toute sa place dans les équipes R&D des PME et startups accompagnées dans cette démarche.

Les atouts du jeune docteur pour la startup

En 1er lieu, Le jeune docteur est un « vrai » chercheur : pointu dans sa spécialité avec un haut niveau de connaissance de son environnement, il est armé pour réaliser un état de l’art, effectuer une veille technologique, identifier des pistes de recherche, les prioriser… et mettre en œuvre les moyens pour trouver des solutions.

 

Par ailleurs, l’expérience professionnelle acquise durant ses années de thèse lui a permis de développer des compétences transférables qui seront particulièrement utiles à son futur employeur : gestion de projets, résolution de problèmes complexes, capacités de communication tant à l’écrit (du fait de la rédaction d’articles scientifiques et du manuscrit de thèse) qu’à l’oral (présentation durant les congrès et séminaires scientifiques, en France comme à l’étranger).

 

Sans oublier les fameuses soft-skills, le savoir-être (capacité d’apprentissage, d’adaptation, implication, passion pour l’Innovation) qui fait des docteurs des talents qui sauront d’intégrer à court terme au sein de l’entreprise, mais leur permettra également d’évoluer aisément et rapidement pour prendre potentiellement des postes à responsabilité stratégique.

Le jeune docteur, un choix financier rationnel pour la startup

Les jeunes docteurs représentent donc pour les entreprises en recherche de talents une opportunité au niveau des compétences qu’ils apportent, mais disposent également d’une réelle incitation financière concernant leur recrutement.

 

En effet, le Crédit d’Impôt Recherche permet de financer jusqu’à 120% du salaire chargé d’un « jeune docteur » et ceci durant 2 ans après leur recrutement.

Autant dire que le risque financier à recruter un jeune docteur est largement minimisé !

Le jeune docteur, adapté aux Deeptech Santé ?

Tous les jours, des doctorants / futurs docteurs soutiennent en France leurs thèses dans tous les domaines scientifiques et il existe forcément un profil qui répondra à vos attentes, quel que soit votre secteur. Les startups accompagnées par WILCO dans les secteurs liés à la Santé peuvent, du fait de leurs enjeux technologiques et scientifiques, avoir un intérêt fort à recruter un jeune docteur.

 

Les clients de RD2 Conseil sont majoritairement des startups innovantes, dans des domaines d’activité particulièrement variés et le cabinet dispose ainsi de retours d’expérience significatifs dans les secteurs WILCO (Biotech & SmartPharma, Medtech, E-Health) :

Pour une startup spécialisée en biotechnologie, dont l’ambition est de développer une plateforme IA dédiée à la prédiction de combinaisons de médicaments pour développer des thérapies visant les maladies neurodégénératives et les cancers, ont été recrutés 2 profils, l’un spécialisé en Neurosciences afin d’apporter l’expertise sur la maladie d’Alzheimer pour valider l’efficacité de nouvelles molécules, l’autre spécialisé en bio-informatique pour développer des méthodes d’analyses statistiques multivariées pour l’analyse intégrative de données multi-omiques.

Pour une PME Medtech spécialisée dans le développement de dispositifs médicaux appliqués à l’urologie, un Data Scientist a rejoint l’équipe, intervenant dans la collecte, le traitement et l’analyse des données issues des capteurs / implants installés par la société.

Pour une PME spécialisée dans la production à façon de biomolécules à destination de ses clients des industries de la Santé (secteur pharmaceutique, diagnostique, vétérinaire…), e une Docteure en Biologie cellulaire experte dans les systèmes d’expression cell-free a apporté ses connaissances.


Les exemples sont nombreux et RD2 se base sur le besoin du client pour identifier, sélectionner et proposer les profils les plus adaptés.

Comment le partenariat WILCO / RD2 Conseil peut vous aider à attirer vos futurs talents ?

WILCO est aujourd’hui un acteur majeur dans l’accélération de startups Tech  à haut potentiel. Avec l’accompagnement des équipes  WILCO, les startups maturent et construisent leur   réflexion, sur l’ensemble des problématiques liées à leur croissance : propriété intellectuelle, solutions de financement, enjeux de développement technologique, partenariats, enjeux RH…

 

Il était donc tout naturel que RD2 s’associe aux actions de WILCO pour permettre aux entrepreneurs d’attirer des candidat.e.s de valeur, et d’être sensibilisés sur l’intérêt financier, scientifique, et humain, que peuvent représenter les « jeunes docteurs » dans des projets de R&D.

IP Trust vous partage 7 bons réflexes Propriété Intellectuelle

Au moment de créer une start-up, il est primordial de protéger les innovations sur la base desquelles vous souhaitez ou avez fondé votre start-up. Comment ? En utilisant les outils mis à votre disposition par la propriété industrielle, à savoir les brevets, les marques et les dessins et modèles.

Les DeepTech ne sont pas les seules concernées par la propriété industrielle. Start-up de l’industrie dans le domaine du hardware, du transport, de l’environnement, de l’agro-alimentaire, etc., start up de la santé évoluant dans le domaine de la robotique, mécanique, la pharma, la chimie, la bioinformatique, etc, vous êtes tous concernés !

À quel moment devez-vous vous préoccuper de la propriété intellectuelle ? Si la protection doit être réalisée à bon escient et au bon moment, Il faut y réfléchir dès le démarrage de votre projet et avoir de bons réflexes PI.

Identifiez et cartographiez les composantes technologiques sur lesquelles repose votre innovation

Votre projet peut être structuré autour de technologies différentes, complémentaires ou distinctes. En établissant une cartographie de ces technologies, vous aurez une meilleure vision de votre environnement concurrentiel et de la stratégie de dépôt de brevets à mettre en place.

Identifiez et formalisez votre savoir-faire

Premier pilier de la protection de votre projet, le savoir-faire doit être formalisé et partagé uniquement avec les personnes qui ont besoin d’en avoir connaissance et dans un cadre dans lequel la confidentialité est assurée. De plus, un savoir-faire formalisé peut être valorisé dans le cadre de l’évaluation de votre projet. Ne vous en privez pas !

Evaluez votre dépendance par rapport à des droits détenus par des tiers

Si votre projet découle de travaux initiés dans un laboratoire public, il est fort probable qu’un accès à des droits antérieurs vous soit nécessaire. Anticiper ces questions permet de négocier sereinement des contrats adaptés à vos besoins.

Validez la solidité de vos contrats

Un contrat mal adapté à vos besoins, c’est une source de soucis pour le futur, voire de sérieuses difficultés. Il est préférable de faire vérifier les clauses d’un contrat par un professionnel pour éviter les mauvaises interprétations et trouver des solutions appropriées.

Valorisez votre stratégie PI

Au même titre que votre plan de développement, une stratégie PI claire et alignée avec votre projet témoigne de la maturité de votre société et de son bon pilotage. De quoi rassurer vos partenaires et investisseurs !

Anticipez les coûts associés à la protection de vos droits

Il est dommage d’engager des coûts pour s’arrêter en chemin, sans protection à la clé, faute d’épuisement du budget alloué à la propriété industrielle… Vos demandes de subventions et vos dossiers de levées de fonds doivent inclure un budget alloué à la Propriété Intellectuelle qui soit dimensionné à votre plan de développement.

Choisissez de vous faire accompagner par un professionnel de la propriété industrielle

Il peut être tentant de procéder seul à la rédaction et au dépôt de demandes de brevet, de marques et de dessins et modèles, afin de minimiser les coûts. Mais des dépôts entachés d’erreurs nécessitent, lorsque cela est possible, ce qui n’est pas toujours le cas, de rectifications pouvant s’avérer très coûteuses. Sans compter que des documents mal rédigés peuvent s’avérer préjudiciables pour votre société.

En tant que partenaire WILCO, IP TRUST peut vous accompagner dans la mise en place des bonnes pratiques en matière de propriété industrielle. Nous sommes une société de conseil en propriété industrielle réunissant une équipe pluridisciplinaire d’ingénieurs-brevets et de juristes. Attaché à une approche entrepreneuriale et stratégique de la propriété industrielle, IP Trust met son expertise en droit de la propriété industrielle et son écoute au service de vos projets.

Digital Transfo fait peau neuve et devient Enterprise Software

Dans un écosystème en constante évolution, le secteur Digital Transfo adressé par WILCO porte désormais l’appellation Enterprise Software, reflétant une approche plus ciblée face aux défis des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs. Les startups Enterprise Software développent des solutions numériques BtoB répondant à des enjeux d’adaptation, d’efficacité et d’intégration de nouveaux usages pour devenir plus agile, augmenter la productivité des équipes et rester à l’avant-garde des nouvelles tendances.

Les trois axes stratégiques d’Enterprise Software

La décision de segmenter l’offre d’Enterprise Software en trois axes stratégiques est le résultat d’un workshop impliquant des partenaires clés du programme, comme Cisco, EDF, Majorel, AG2R La Mondiale et Gecina, orchestré par Victor Forestas, Business Manager Enterprise Software, et Lea Saffar, Program Manager Digital. 

 

Cette collaboration a permis de challenger le choix de ces axes, assurant ainsi une meilleure adéquation avec les besoins des grands groupes.

 

Security : Avec un focus sur la cybersécurité et la legal tech, ce segment souligne l’importance cruciale de protéger les données et les opérations des entreprises dans un monde numérique où les menaces évoluent en continu.

  

Efficiency : Ce volet englobe des solutions comme Sales Tech/Ops, Data, Business Intelligence et DevTools. Il est orienté vers l’optimisation des processus internes et l’amélioration continue de la productivité, avec une emphase particulière sur l’intégration de l’intelligence artificielle dans les opérations quotidiennes.

  

People : Axé sur la HR Tech et l’EdTech, ce segment vise à améliorer le bien-être et le développement professionnel des employés, soulignant ainsi le rôle central du capital humain dans le succès des entreprises.

Enterprise Software représente un changement majeur dans la façon dont les défis de la transformation numérique sont abordés par les startups et les grands groupes. Il marque un engagement pour une compréhension plus fine et des collaborations plus étroites entre les entrepreneurs et les collaborateurs de grands groupes. En ouvrant bientôt les candidatures sous cette nouvelle appellation, l’objectif est clair : établir des partenariats stratégiques pour gagner en agilité, en productivité et stimuler l’innovation.

Les Business Models en E-Health

Pour les startups de la eHealth, l’un des facteurs clés de succès et pourtant complexe à atteindre, est la monétisation de leur solution auprès de différentes cibles, et ce, sur le long terme.

Plusieurs spécificités sont fréquemment retrouvées chez ces sociétés :

Certains business model complexes peuvent impliquer plusieurs parties payeurs (patient, mutuelles, sécurité sociale, structure de soins, industrie du médicament…).

Le pivot d’un business model à un autre ou d’un payeur à un autre au fil de l’atteinte de certains milestones réglementaires, cliniques et/ou preuves médico-économiques.


Quels sont les Business Models les plus représentés chez les startups E-Health ? 

Abonnement/SaaS (Software as a Service)

✅Les utilisateurs paient régulièrement pour accéder à des services en ligne, assurant une récurrence de revenus pour la startup. 

❌ L’usage étant décorrélé du paiement, il peut être difficile de convaincre les utilisateurs de passer à un modèle d’abonnement si la valeur de la solution n’a pas été prouvée au quotidien.

 

  • Payeurs : Les utilisateurs sont de plusieurs types : professionnels de santé libéraux, établissements de soins, patients, cabinets médicaux, mutuelles, sécurité sociale (remboursement ou PECAN)… avec des cycles de ventes plus ou moins longs selon la typologie de client.
  • Exemple de startup du portfolio WILCO : HUBLO est une solution numérique qui adresse les établissements de soin pour faciliter la gestion du personnel soignant. Elle compte à ce jour près de 3 000 établissements clients et génère plus de 7 000 remplacements journaliers.

 

Partenariats avec des structures de soins, des mutuelles, etc.

✅ Dans les premières phases de développement de la startup, ce business model va lui permettre d’acquérir une crédibilité médicale et/ou d’obtenir des données d’efficacité clinique, de satisfaction utilisateurs, de taux d’usage patients…

❌Il ne s’agit pas d’un business model scalable ce qui peut allonger les cycles de ventes et nécessiter une adaptation de la tarification au cas par cas. 

 

    • Payeurs : Les établissements de santé, les mutuelles, … 
  • Exemple de startup du portfolio WILCO : Apneal est un outil d’aide au diagnostic de l’apnée du sommeil “hardware less”. La startup noue aujourd’hui des partenariats avec des structures de soins en parallèle de la réalisation de son étude clinique européenne. Apneal est lauréate de prix prestigieux tels qu’i-Lab ou l’AAP de l’EIT Health Flagships.

Modèle Freemium

✅ Offrir des fonctionnalités de base gratuitement afin d’attirer un large public dans l’objectif de les convaincre de la valeur ajoutée de la solution et de les convertir sur des features payantes. 

❌ La conversion des utilisateurs gratuits vers des utilisateurs payants est assez complexe, notamment en France dans la santé et en B2C. La stratégie est fréquemment tournée sur du volume ce qui nécessite des investissements marketing conséquents ainsi qu’une réelle maîtrise de l’UX/UI.

 

  • Payeurs : Ce business model adresse majoritairement les usagers finaux avec un modèle B2C (patients, aidants, professionnels de soins libéraux… ). Il est souvent associé à la recherche d’une stratégie B2B pour diversifier les revenus.
  • Exemple de startup du portfolio WILCO : Omena accompagne plus de 10 000 utilisatrices actives durant leur (péri)ménopause dans la gestion de leurs symptômes. La startup a annoncé en janvier une levée de 800 000 € pour accélérer son développement.

Pay per use

✅Généralement, meilleure acceptabilité du côté des payeurs puisque l’engagement est moindre (versus un abonnement) et le ROI ne nécessite pas un volume d’usage minimum. 

❌ Revenus fluctuants pour la startup, complexité pour le tracking de l’usage et la mise en place de la tarification. Au delà d’un certain volume plus de pertinence. 

 

    • Payeurs : Ce business model peut concerner le B2B, mais aussi le B2B2C. Les principaux payeurs peuvent être les structures de soin, les professionnels de santé, les mutuelles ou la sécurité sociale via des mécanismes spécifiques (Article 51) ou le remboursement.
    • Exemple de startup du portfolio WILCO : Continuum+ déploie une expérimentation validée au titre de l’article 51 qui propose aux patients traités par anticancéreux oraux et/ou immunothérapie, des parcours de soins innovants, personnalisés et pluridisciplinaires.

Ces 4 business models sont les plus fréquents, mais il peut en exister d’autres tels que des modèles de financement par la publicité ou la collecte de données. Enfin, pour de nombreuses startups orientées sur le soin, l’obtention d’un remboursement par la sécurité sociale constitue un objectif clé. Cela nécessite plusieurs années de développement et de démontrer un bénéfice clinique et/ou médico-économique clair.

Franck Mouthon, Président de France Biotech, partage sa vision du futur de la santé

Franck Mouthon, figure emblématique de l’écosystème de l’innovation santé en France, partage sa vision sur les tendances et les défis qui façonneront l’avenir de la santé en France.

 

Interviewé par Inès Pouradier Duteil, Program Manager de WILCO Healthcare, cet entretien révèle un paysage médical en pleine mutation, où l’innovation et la collaboration se présentent comme les moteurs d’un progrès durable.

Guillemets - Bleu

La prévention va être un sujet majeur sur les trois prochaines années, notamment en termes d’innovations.

Franck Mouton, Président de France Biotech

Quel est votre rôle dans l’écosystème de l’innovation santé en France ?

Je viens d’être nommé Directeur Exécutif de l’agence de programmes pour la recherche en santé de l’Inserm. Je suis aussi président de France Biotech, une association professionnelle indépendante qui existe depuis 27 ans maintenant. France Biotech anime et fédère aujourd’hui 650 membres sur le territoire français autour de 3 grands domaines de l’entrepreneuriat HealthTech : Biotech, Medtech et numérique en santé. Notre association défend deux grandes missions :

  • Aider les entrepreneurs dans leur prise de décision, en leur fournissant les bonnes informations au bon moment. Ce soutien couvre des sujets à 360°, entre autres, les axes de rupture technologique, clinique et organisationnelle en santé, grâce à l’accompagnement d’experts du réseau France Biotech.

  • Une deuxième mission est celle de remonter les enjeux actuels de l’innovation en santé aux pouvoirs publics. Le but ? Co-construire ensemble des modèles de prise en charge. France Biotech est très engagée aujourd’hui dans les échanges avec les pouvoirs publics.  

En termes de mission d’affaires publiques, je fais partie des 7 personnalités qualifiées pour suivre le plan innovation Santé France 2030 et représenter les startups et PME Biotech, Medtech et numériques en santé. 

Quelles sont selon vous les nouvelles tendances innovantes qui vont façonner le secteur Healthcare dans les 3 prochaines années ?

Dans les trois prochaines années, plusieurs tendances vont bousculer le secteur de la santé.

  • La transition numérique sur des sujets 360° va permettre une meilleure prise en charge des patients, de la télésurveillance au parcours de soins, mais également sur les thérapies : digitalisation des essais cliniques, données de santé, pratiques médicales,… C’est une véritable transformation des métiers du soin et du système de santé. Grâce à la personnalisation des traitements, les professionnels de santé seront de plus en plus précis, et seront en mesure de mieux prendre en charge les patients.
  • La prévention va être un sujet majeur sur les trois prochaines années. Cela va impliquer de repenser les business models et de démontrer la valeur sanitaire et économique de la prévention pour le système de soins. Cette dimension est en cours de co-construction avec les pouvoirs publics.

Quels conseils pouvez-vous apporter aux entrepreneurs/intrapreneurs qui ambitionnent de disrupter le marché de la santé ?

Je n’ai pas la prétention d’avoir les solutions, mais la relation entre pairs et experts est clairement essentielle. Savoir s’entourer pour ne pas reproduire les erreurs qui ont été commises par d’autres, pour faire maturer l’écosystème et gagner en efficience. C’est incontournable de créer un collectif fort !

Guillemets - Bleu

De nombreux entrepreneurs sont issus de la sphère académique, il faut se nourrir des compétences autour de nous, avec des gens qui connaissent les standards industriels, qui savent comment investir.

Quels sont les facteurs clés du succès d’une collaboration efficace entre startup / grand groupe en 2024 ?

Dans une entreprise, les informations véhiculées doivent se conformer aux standards industriels, qu’elles soient d’ordre technique, réglementaire ou clinique. Nous encourageons toujours les entrepreneurs à s’adapter à leur cible et leurs exigences. Leur solution doit répondre aux besoins de leur interlocuteur, en termes de qualité et de rigueur, dès sa conception.

 

Nous poussons également des initiatives telles que le mentoring, comme le fait WILCO avec le Pfizer Healthcare Hub, avec le mentoring. Le mentorat entre Grand Groupes et Startups est réellement essentiel. Ces derniers doivent intervenir, aller vers les entrepreneurs pour leur partager ces standards et les clés de réussite pour entrer sur le marché et ainsi les aider à adopter la bonne façon de penser les choses le plus tôt possible.

Le financement de startups en santé n’est pas toujours simple. Quels sont les grands enjeux pour soutenir l’innovation via l’investissement ?

Depuis 2022, on constate une raréfaction des financements privés : notamment sur les projets early-stage (plus risqués), expliquée en partie par la conjoncture géo-politique actuelle.

Si vous souhaitez que de l’argent privé circule dans un domaine, il faut que l’industrie en question connaisse des succès retentissants pour crédibiliser les acteurs français innovants. Adapter son discours au grand public sur l’impact économique et sanitaire de ces solutions permettrait d’impulser davantage les investissements.

Il est essentiel de réussir à prouver que le domaine est performant,
même si le go to market est considéré comme “long, coûteux et risqué ». En effet, les investisseurs de haut rang ont plus de mal à investir dans des fonds spécialisés en santé. Il faut leur démontrer que c’est un domaine attractif capable de générer de la performance financière.

Quelles sont les grandes évolutions observées dans le domaine Healthcare ?

Une très forte croissance des entreprises dans le numérique est observée par rapport aux autres secteurs de la santé.

La France est reconnue pour son dynamisme entrepreneurial, caractérisé par la création de nombreuses entreprises. Néanmoins, les actifs sont éparpillés et aucune véritable politique de consolidation sur le territoire n’existe aujourd’hui. Cependant, envisager une stratégie de mutualisation des actifs pourrait favoriser la consolidation de ces petites structures en les intégrant au sein d’une structure plus grande.

Accompagner ses collaborateurs, de l’onboarding à l’offboarding

Que vous soyez une startup ou un grand groupe, les notions d’onboarding ou d’offboarding vous sont peut-être familières, voire pas du tout.

 

En investissant dans ces phases, les entreprises peuvent créer une expérience globale favorable, renforçant leur attractivité sur le marché du travail.

 

Comment accueillir un nouveau talent au sein de l’équipe ? Quelles sont les étapes pour qu’un départ se déroule dans les meilleures conditions ?

 

Maureen Riolo, Expert Manager qui accompagne les entrepreneurs accéléré·es dans leurs enjeux de structuration, nous partage ses conseils clé dans cet article. 

Pré-Onboarding

Est-ce que la notion d’onboarding commence dès lors que le candidat intègre l’entreprise ? ? Non, l’onboarding commence dès lors que le candidat signe son contrat de travail : c’est la phase de pré-onboarding. 

 

Cette phase permet d’intégrer le candidat avant même qu’il arrive au sein de l’entreprise. N’oublions pas : un candidat peut avoir entre 1 et 3 mois de préavis, ce qui lui laisse le temps de se rétracter. En 2019, 65% des employeurs déclarent avoir embauché des personnes qui ne se présentaient pas le premier jour selon 360learning

 

Pour éviter cela, l’entreprise doit s’impliquer rapidement dans l’intégration de son futur collaborateur. 

 

    • 3 mois avant son onboarding: Un email de son manager pour l’informer et l’inviter à communiquer en cas de questions. 
  • 2 mois avant son onboarding: Lui faire part des dernières nouveautés et/ou l’inviter à un événement d’entreprise pour faire connaissance avec ses futurs collègues.
  • 1er mois avant son onboarding: Envoyer le kit d’onboarding qui fournit les informations principales sur son arrivée (1ère semaine d’onboarding, organigramme de l’équipe…).

Onboarding

Les chiffres ne mentent pas : 82% des entreprises ne se sentent pas prêtes le jour de l’arrivée d’un nouveau collaborateur. (@cabinetDeloitte).

 

Résultat ? Un stress inutile généré du côté du candidat, une perte de motivation (dans le pire des cas une démission!). 

 

L’onboarding commence dès le premier jour de son arrivée. C’est assurer que son poste de travail est prêt et que ses collègues sont impliqués pour l’accueillir.

 

Que faire ?

  • Organiser un déjeuner/repas avec l’équipe pour réduire le stress et faire la connaissance de tout le monde. 
  • Fournir des outils de travail fonctionnels: un ordinateur et un portable prêts à l’emploi puis une présentation de la semaine à venir avec le manager. 
  • Construire un parcours d’intégration pour comprendre le poste de travail de chacun, les services et leurs fonctionnements.  

 

Une personne qui passe par un onboarding complet a environ 58% de chances de rester au sein de la société. Suite à cet onboarding, il est utile après un mois de partager au salarié un rapport d’étonnement. Cela aidera l’organisation à s’améliorer davantage sur les processus d’onboarding et d’intégration. C’est en quelque sorte un transfert de compétences d’une société à une autre en s’appuyant sur le vécu du nouvel arrivant. 

Offboarding

L’offboarding n’est pas à négliger, encore moins lorsque seulement 8% des salariés affirment que leur entreprise prévoit un accompagnement spécifique pour l’offboarding. 

 

Il faut garder en tête que l’expérience collaborateur commence avant même l’onboarding mais également après l’offboarding. En effet, 85% desCela salariés seraient prêts à parler positivement de leur ancien employeur. 

 

Construire sa marque employeur commence dès le début : un impact non négligeable pour de futurs recrutements. 

 

Ceci passe notamment par des avis positifs d’anciens salariés, sur des plateformes de recrutements (ex: Glassdoor). A l’inverse, des avis négatifs engendrent une augmentation des coûts d’embauches de 10% selon Harvard Business Review. 




En résumé, l’onboarding ne se limite pas au premier jour, mais commence dès que le candidat signe son contrat, avec une attention particulière accordée au pré-onboarding.

 

Un processus d’onboarding bien pensé contribue à la rétention des employés et à leur satisfaction. 

 

L’off-boarding est crucial pour maintenir une image positive de l’entreprise, influençant la marque employeur et minimisant les coûts de recrutement. 

Sales vs Marketing : L’ex CMO et le Head of Sales de Partoo partagent leur expérience

“Les leads que tu m’envoies sont pourris!” “Je crée des contenus et tu ne les envoies à personne!” Ces phrases sont monnaie courante dans les équipes Sales et Marketing. Que l’on soit startup, scale-up ou grand groupe Tech, ces deux pôles peuvent souffrir de tensions. Chacune a ses propres objectifs, méthodes et préoccupations. Et pourtant, la réussite d’une entreprise dépend de la collaboration entre ces deux pôles.

Pour crever l’abcès, WILCO a invité Patrice Barbesier et Guillaume Call lors d’une nouvelle édition du Club CMO. Patrice était CMO et Guillaume Head of Sales, tous les deux engagés chez Partoo. Ils ont travaillé main dans la main pour mener la startup au scale et nous livrent leurs enseignements de ces années intenses.

Comprendre la vision de l’autre

Côté Marketing : Lorsqu’on débute en marketing, on pense souvent que l’objectif premier est la notoriété. Pourtant, la meilleure façon de performer en marketing, c’est d’être à l’écoute des besoins des Sales pour générer de la valeur de manière beaucoup plus directe. Pour cela, les équipes marketing doivent s’imprégner de la culture Sales, de leur discours, de leur façon de travailler, de leurs arguments face aux objections.

Que faire ? Assistez à un maximum de rendez-vous Sales que vous pouvez. Prenez des notes sur leurs tournures de phrases, leur façon de s’adresser aux prospects, la structuration de leur discours, leurs besoins en termes d’assets…

Côté Sales : De la même manière, un Sales qui performe est un Sales qui a des appétences marketing. Connaître les techniques de marketing et de growth, savoir rédiger et pousser un bon contenu, utiliser les assets marketing intelligemment… ce sont toutes ces compétences qui font qu’un Sales aura une stratégie plus pertinente et convaincante auprès d’un prospect. Il faut donc évangéliser les équipes Sales aux stratégies marketing pour qu’ils s’en imprègnent et les intègrent dans leurs propres stratégies.

Que faire ? Assistez aux réunions marketing quand vous le pouvez. Mettez également en place des formations au marketing pour les équipes Sales et la direction commerciale.

Avoir des objectifs communs

Côté Marketing : Les Sales ont une forte culture de la donnée et des metrics. Inspirez-vous en et reproduisez leurs réflexes de tracking et de qualification. Tracker de manière efficace vos actions pour en retenir des enseignements (nombre d’inscrits à un webinar, nombre de téléchargements d’un white paper, nombre de lectures d’un article…). Si les Sales sont assez naturellement incentivés sur leurs actions, c’est un peu moins évident pour les équipes marketing. Elles peuvent pourtant l’être, et avec des objectifs calés sur ceux des Sales ! Que faire ? Fixez des objectifs chiffrés à votre équipe marketing, et incentivez-les. Voici quelques exemples d’objectifs marketing : nombre de téléchargements/inscrits/lectures d’un contenu taux d’ouverture/réponse à une campagne d’emailing nombre de rendez-vous générés suite à une campagne nombre de touchpoints marketing inscrits dans le CRM par contact.
Côté Sales : Le problème avec le fait d’incentiver les équipes, c’est l’attribution. Comment savoir si un lead vient d’une action marketing ou d’une action Sales ? Comment savoir à quel point le marketing ou le Sales a influencé la clôture d’un deal ? Pour éviter une guerre sans fin, Patrice et Guillaume donnent une réponse toute simple : on s’en fiche. Patrice a mis en place chez Partoo le concept d’”influence marketing”. En regardant l’historique des touchpoints dans Hubspot et en échangeant régulièrement avec les Sales, il est possible de définir si le marketing a eu un impact sur un lead ou un deal. Que ce soit une influence de 10%, 50% ou 90%, l’important est que le marketing ait influencé d’une façon ou d’une autre le deal. Ce n’est pas la méthode la plus rapide pour mesurer l’impact des actions marketing, mais elle est parfaite pour garantir la paix entre les équipes. Que faire ? Trackez les touchpoints marketing directement dans le CRM, qui deviendra la source de vérité unique pour toutes les actions sur les clients et prospects. Ces touchpoints peuvent être parmi les suivants : téléchargement d’un white paper ouverture d’une campagne email marketing inscription à un évent ou un webinar

Impliquer l’autre dans les décisions

Côté Marketing : Célébrons l’impact des succès, mais tirons aussi des échecs des leçons sur la stratégie future. Le succès des Sales a un impact direct sur le Marketing. Lorsque les ventes sont en retard, l’équipe Marketing doit chercher des moyens d’aider les Sales. Fixez des objectifs concrets, tels que le nombre d’inscriptions aux webinaires, de téléchargements, etc., et assurez-vous de mesurer les progrès. Les Sales peuvent apporter des améliorations précieuses à vos contenus marketing. Leur implication dans la relecture de contenus peut améliorer la qualité et la pertinence. De plus, ils seront plus enclins à promouvoir ces contenus auprès de leur équipe. Le CRM fournit des données essentielles pour le Marketing, mais ne négligez pas l’aspect humain. La sensibilité des Sales aux besoins des clients est inestimable pour l’orientation de la stratégie marketing. Que faire ? Motiver les équipes de vente via une compétition saine des Sales qui apportent le plus de prospects lors de webinaires etc. Prévenez toujours les Sales des communications sortantes. Opter pour des emailing personnalisé selon la situation.
Côté Sales : Travailler en mode projet est essentiel pour une collaboration fructueuse. Par exemple, lors de l’ouverture d’un nouveau secteur, les Sales devraient consulter le Marketing pour bénéficier de leurs idées et ressources. Les Sales doivent reconnaître l’impact du Marketing sur leur succès. Ignorer la contribution du Marketing peut conduire à des lacunes dans la stratégie de vente. Gérer les salons avec efficacité ! Ce n’est pas seulement une occasion de générer des leads, mais aussi de conclure des affaires. des clients potentiels. Le Marketing a un rôle crucial à jouer ici, en soignant l’image de l’entreprise sur le stand, par exemple. De plus, négocier systématiquement les prix des salons est une astuce utile pour maximiser le retour sur investissement. Que faire ? Inviter un membre de l’équipe Sales à intervenir lors des réunions Marketing pour exprimer les besoins Partage des comptes et contacts clés.

La collaboration entre les équipes Sales et Marketing est essentielle pour maximiser le succès d’une entreprise. Comprendre les besoins et les objectifs des uns et des autres, ainsi que la reconnaissance de la contribution mutuelle, sont des éléments clés. En suivant ces conseils, les entreprises peuvent travailler ensemble de manière plus efficace, maximisant ainsi leurs chances de réussite, quels que soient leur taille ou leur secteur d’activité.

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Ce guide d’expertise complet est une ressource précieuse pour vous fournir des conseils pratiques, des solutions concrètes et des stratégies éprouvées. Un grand merci à Maureen Riolo, Expert Manager Se Structurer WILCO, pour cette co-production riche et inspirante et à tous ceux qui ont partagé leur vision et expérience. Une réalisation collective ambitieuse qui donne des conseils opérationnels au service des startups.
  • Olivier Sanviti – Act Aston Avocats
  • Pauline Evenos – Syos
  • Assessfirst
  • Laurent Attilio Sciacqua – EY Ventury Avocats
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